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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

Biographie: Edward Hopper "le peintre d'une Amérique mélancoliques"

 

 

Edward Hopper, né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York et mort le 15 mai 1967 à New York, est un peintre et graveur américain.


Exerçant essentiellement son art à New York, où il avait son atelier, il est considéré comme l’un des représentants du naturalisme ou de la scène américaine, parce qu’il peignait la vie quotidienne des classes moyennes. Au début de sa carrière, il a représenté des scènes parisiennes avant de se consacrer aux paysages américains et de devenir un témoin attentif des mutations sociales aux États-Unis. Il produisit beaucoup d’huiles sur toile, mais travailla également l'affiche, la gravure (eau-forte) et l'aquarelle.

 

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Entre 1906 et 1910 il fera plusieurs séjours à Paris. Contrairement à la plupart des étudiants américains de passage dans la capitale française, Hopper ne s’inscrit pas à l’Ecole des beaux-arts ou dans un quelconque atelier. Il part flâner dans les rues et peint et dessine ce qu’il voit, comme il le fera toute sa vie, des ponts, des monuments, des scènes de la vie quotidienne des parisiens.

 

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Il découvre dans une galerie l’œuvre d’Albert Marquet Cependant, il ne fréquente guère l’avant-garde. Toutefois, son ami et compatriote, le peintre cubiste Patrick Henry Bruce l’introduit dans le cercle artistique de Gertrude Stein. Il dit cependant n'avoir jamais rencontré Pablo Picasso et d'autres cubistes. Est-il un cubiste déguisé   comme l'a écrit Donald Kuspit .Il visite également l’Espagne.


De retour à New York, pour  « pour assurer la matérielle » il devient illustrateur pour des revues économiques et commerciales new-yorkaises. Il peint ses souvenirs de France, New York et la campagne américaine. 

 

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Une grande partie de l’œuvre de Hopper exprime la nostalgie d’une Amérique passée, ainsi que le conflit entre nature et monde moderne. Ses personnages sont le plus souvent esseulés et mélancoliques.

Inspiration 

La peinture d’Edward Hopper puise son inspiration dans les œuvres du XVIIe siècle (Vélasquez, Rembrandt, Vermeer), mais aussi parmi les maîtres du XIXe siècle : Goya, Daumier et Manet. L’artiste américain apprécie tout particulièrement le travail d’Edgar Degas, notamment dans le rendu de l’espace et l’usage de lignes obliques dans la composition.

Hopper s’intéresse également aux poèmes de Ralph Waldo Emerson ainsi qu’aux théories de Carl Gustav Jung et de Sigmund Freud. Ses peintures ont souvent été comparées aux pièces réalistes d’Henrik Ibsen (1828-1906). Pour Noctambules (1942), où, derrière la baie vitrée d'un bar de nuit, deux hommes et une femme sont assis au comptoir, chacun absorbé dans ses pensées, Hopper dit s’être inspiré d’une nouvelle d’Hemingway, Les Tueurs.

Hopper aimait aller au cinéma et le septième art exerça une certaine influence sur son œuvre. Sa peinture possède en outre un « caractère éminemment photographique ». Les vues en hauteur (Bureau dans une petite ville, 1953), en plongée (Village américain, 1912 ; La Ville, 1927) ou en contre-plongée (Maison au bord de la voie ferrée, 1925 ; Deux Comédiens, 1965) en témoignent, de même que les cadrages, les effets d’éclairage et la mise en scène de ses tableaux.

 

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L'Influence d'Hopper 

Les toiles d’Edward Hopper ont été une source d’inspiration pour les cinéastes : Alfred Hitchcock a utilisé La Maison près de la voie ferrée (1925) comme modèle pour la demeure de Psychose (1960), l'édifice plongé dans l'ombre dégageant un sentiment de mystère. La scène du tableau Fenêtres la nuit (1928), montrant la façade d'un appartement où l'on aperçoit une femme en petite tenue, évoque Fenêtre sur cour (1954) et Pas de printemps pour Marnie (1964), Bureau la nuit (1940), où l'on voit une secrétaire classant ses dossiers près de son patron qui lit son journal sans regards ni paroles échangées — sur le thème de l'incommunicabilité.

 

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  • 1908 : exposition collective à l’Harmonie Club
  • 1912 : exposition collective au Mac Dowell Club
  • 1915 : exposition collective au Mac Dowell Club
  • 1920 : première exposition individuelle d’huiles sur toile de Paris au Whitney Studio Club
  • 1922 : caricatures au Studio Club
  • 1924 : ensemble des aquarelles à la Frank K. Rehn Gallery
  • 1926 : aquarelles au Boston Art Club (Boston)
  • 1927 : huiles sur toile, aquarelles et affiches à la Rehn Gallery
  • 1928 : aquarelles au Morgan Memorial à Hatford dans le Connecticut
  • 1929 : Frank K. M. Rehn Gallery
  • 1933 : première rétrospective au Museum of Modern Art
  • 1934 : Arts Club de Chicago
  • 1950 : rétrospective au Whitney Museum of American Art, présentée ensuite au musée des beaux-arts de Boston et au Detroit Institute of Arts
  • 1959 : exposition à la Currier Gallery of Art, Manchester (New Hampshire), reprise par la Rhode Island School of Design (Providence)
  • 1964 : rétrospective au Whitney Museum of American Art, présentée ensuite à l’Art Institute de Chicago

 

 

 

 

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