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LA MISE EN ŒUVRE D’UN
ERP
Ce cours aborde largement la problématique des ERP et va au-
delà du référentiel du DSCG sur certains aspects.
1
(C) J. Sornet - 2014
SOMMAIRE
 1 - Les principes de l’ERP
 2 - Le marché des ERP
 3 - L’ERP dans l’organisation
 4 – L’implémentation d’un ERP
 5 – Les problèmes liés à l’ERP
 6 - Les coûts de l’ERP
2(C) J. Sornet - 2013
1 - LES PRINCIPES DE
L’ERP
(C) J. Sornet - 2013 3
A – LES CARACTERISTIQUES
DE l’ERP
(C) J. Sornet - 2013 4
LES DENOMINATIONS
 ERP = Enterprise Resource Planning
(planification de la ressource de
l’entreprise), dénomination apparue au
début des années 90
 # PGI – Progiciel de Gestion Intégré
(nom insistant plus nettement sur
l’intégration)
(C) J. Sornet - 2013 5
LES ORIGINES
 L’ERP est une évolution du MRP 2 –
Manufacturing Resource planning
(intégration plan de commandes -
production) du début des années 70
 SAP (Systems, Applications & Products in
data processing), société créée en 72 par
d’anciens informaticiens d’IBM Allemagne, a
produit le premier ERP sur la base de
logiciels développés sur mesure (System R)
(C) J. Sornet - 2013 6
LES ATTRIBUTS
 Progiciel qui, en théorie :
- Prend en charge tous les processus d’une
entreprise, couvre la totalité du SI d’une
organisation
- Garantit l’unicité de l’information
- Résulte d’une conception unique, homogène
 En pratique :
- L’ERP peut avoir un périmètre fonctionnel
limité (quelques fonctions, toute l’entreprise mais
pas l’entreprise étendue - CRM, SCM, e-
commerce …)
- Rares sont les ERP qui ne résultent pas de
l’assemblage de produits d’origines différentes
(C) J. Sornet - 2013 7
LES VISEES DE L’ERP
 Remédier aux défauts des systèmes non-intégrés,
non homogènes, peu interopérables, éviter les
saisies multiples
 Réunir des fonctionnalités de gestion dans un seul
produit
 Coordonner les activités, assurer la transversalité
(processus)
 Réduire les coûts par la rationalisation du système
d’information
(C) J. Sornet - 2013 8
REMEDIER …
(C) J. Sornet - 2013 9
REUNIR …
(C) J. Sornet - 2013 10
COORDONNER …
(C) J. Sornet - 2013 11
REDUIRE LES COUTS …
Exemple
 MICROSOFT a investi 25M$ dans SAP /R3
dans les années 90 pour remplacer des
dizaines de SI différents au niveau mondial
 Bill Gates pense ainsi économiser 18M$
par an
 … Ceci toutefois après une premier échec
=> Bill Gates a décidé de piloter lui-même
ce nouveau projet
(C) J. Sornet - 2013 12
LES APPORTS OBJECTIFS
 Pas d’interfaçage programmé « maison », données
partagées en temps réel, interopérabilité
 Ergonomie uniforme
 Introduction de bonnes pratiques grâce au travail de
synthèse des éditeurs
 Evolution cohérente et régulière par l’éditeur
 Décloisonnement par la prise en charge des processus (si
l’adaptation à l’organisation est bonne), d’où limitation des
erreurs et réduction des délais, meilleure réactivité
 Possibilité de suivre les données de performance en
temps réel
 Standardisation pouvant faciliter les échanges inter-
entreprises
(C) J. Sornet - 2013 13
L’ERP PEUT FAVORISER LA
PRODUCTIVITE
 Exemple ERICSON:
- Prise de commande client en 10’ (au lieu d’1h)
- Passation d’une commande en moins de 5’ (au lieu
de 1 à 4h)
- Planification de la production en 30’ (au lieu de 18h)
• C’est un moyen de remettre une organisation en
ordre
(C) J. Sornet - 2013 14
LES ENJEUX
STRATEGIQUES
 Agilité de l’entreprise (avantage de réactivité)
ou au moins alignement sur la concurrence
 Meilleure satisfaction des clients (par le
pilotage des processus)
 Mise en évidence des potentiels de progrès
(les failles de l’organisation, qui ralentissent les
processus, deviennent visibles)
 L’ERP accompagne la stratégie (alignement
stratégique) : nouveaux marchés, fusions,
externalisation, international, …
(C) J. Sornet - 2013 15
QUELQUES
INCONVENIENTS
 Mise en place lourde, souvent longue
 Choix crucial (changement ou sortie difficile)
 Impact sur l’organisation (il faut s’adapter à l’ERP)
 Dépendance d’un éditeur, de sa capacité de suivi,
de sa vision de la gestion, évolution non maîtrisée
 Parfois nécessité de compléments spécifiques ou
d’interfaces avec d’autres applications (« trous
fonctionnels » laissés par l’ERP)
 Important délai de prise en main, relative
complexité
(C) J. Sornet - 2013 16
L’EVOLUTION DES ERP
(C) J. Sornet - 2013 17
UN PERIMETRE CROISSANT
 A l’origine: noyau de gestion interne (comptabilité,
commercial, production)
 Puis développement de fonctionnalités métier externes
(clients, fournisseurs, partenaires) :
- SCM (supply chain management), flux logistiques
- CRM (customer relationship management)
- E-commerce et places de marché (BtoB – vers clients
distributeurs)
- CRP (Customer centric Resource Planning), ERP centré
sur la relation client
- XRP (eXtended Resource Planning) ou ERP 2, intégrant
les processus interentreprises, les partenariats, l’ECR –
Efficient Consumer Response
(C) J. Sornet - 2013 18
LA DIFFERENCIATION DES
ERP
 ERP propriétaire (licence éditeur)
 ERP libre (open source), dont il existe souvent une
version gratuite « communautaire » et une version
professionnelle avec support
 ERP vertical (ERP métier, adapté à une filière
professionnelle) ou horizontal (ERP généraliste,
pour toute entreprise)
 Par le degré d’intégration (capacité à fournir une
image unique de l’information)
 Par la couverture opérationnelle ou le périmètre
fonctionnel (capacité à fédérer les processus dans
divers domaines)
(C) J. Sornet - 2013 19
B – LES PRINCIPES MIS EN
ŒUVRE DANS UN ERP
(C) J. Sornet - 2013 20
LES PRINCIPES DE BASE
 Base de données commune (en théorie, car parfois il
y a interfaçage interne), référentiel de données
unique
 Regroupement de plusieurs fonctions
 Saisie unique, traçabilité des informations
 Adaptabilité (modularité – modules fonctionnels en
option, paramétrage)
 Gestion coordonnée des activités d’une entreprise
(C) J. Sornet - 2013 21
LE SCHEMA DE PRINCIPE
(C) J. Sornet - 2013 22
Exemple: DES MODULES
SAP
(C) J. Sornet - 2013 23
Les analyses de gestion ou
Business Intelligence
 Synthèses ou analyse de données, périodiques ou
à la demande
 Faciles pour ce qui est prévu dans l’ERP
 Base de données très complexe => les traitements
personnalisés nécessitent une préparation et des
outils d’extraction
 Méthode OLAP (OnLine Analytical Processing) -
Cube objet/espace/temps - générant une base
intermédiaire simplifiée (data warehouse) selon un
schéma préétabli
 Plus outils de requêtage, d’analyse, de reporting
ou de présentation
(C) J. Sornet - 2013 24
LE PRINCIPE DES
EXTRACTIONS
(C) J. Sornet - 2013 25
Exemple: LE REPORTING
SAP
(C) J. Sornet - 2013 26
L’INTEGRATION
 Les caractéristiques de l’ERP facilitent
l’intégration de la gestion :
- L’unicité des données les rend disponibles
instantanément en tout lieu
- La couverture fonctionnelle par un même
logiciel favorise les échanges, la synchronisation,
les contrôles
- Chaque personne ou entité est insérée dans un
ensemble cohérent et réactif
 L’ERP apporte une solution de gestion
intégrée, par opposé à une solution discrète
(basée sur différents logiciels)
(C) J. Sornet - 2013 27
LE WORKFLOW
 Les ERP disposent en général d’un moteur de
workflow qui automatise les flux d’information
dans l’organisation
 Une donnée saisie est propagée aux modules
en ayant besoin
 Des acteurs sont prédéfinis pour traiter
l’information au bon moment
 Un flot de traitements est ainsi provoqué selon
un schéma préprogrammé standard ou sur
mesure
 Le workflow est, comme la base de données
unique, un facteur d’intégration par les
processus (C) J. Sornet - 2013 28
LES MODES D’INTEGRATION PAR
L’ERP
(C) J. Sornet - 2013 29
C – LA TECHNIQUE DE
L’ERP
(C) J. Sornet - 2013 30
L’ARCHITECTURE TECHNIQUE
DE L’ERP
 L’ERP est un ensemble de programmes
 Les programmes sont réalisés dans un
langage général ou propre à l’ERP (ex: ABAP,
proche du COBOL pour SAP, PL/SQL pour
ORACLE)
 Les ERP exploitent une base de données
relationnelle standard (SQL Server, ORACLE
…) ou une base propriétaire (ex: HANA depuis
2013 pour SAP Business Suite)
 Une interface est généralement nécessaire
entre les programmes de l’ERP et un SGBD
standard
(C) J. Sornet - 2013 31
L’ERP ET LA BASE DE
DONNEES : alternative
(C) J. Sornet - 2013 32
LES ENVIRONNEMENTS DE
L’ERP
 L’ERP doit offrir plusieurs environnements, ayant
chacun leur base de données
 L’environnement de production est celui où l’ERP
est exploité pour la gestion
 L’environnement de test permet de vérifier le
fonctionnement de l’ERP et de mettre au point son
paramétrage sans altérer la production
 L’environnement de développement permet des
adaptations spécifiques de l’ERP (réalisation de
programmes dans un langage adapté à l’ERP, parfois
fourni par son éditeur)
(C) J. Sornet - 2013 33
2 - LE MARCHE DES ERP
(C) J. Sornet - 2013 34
A – L’OFFRE ERP
(C) J. Sornet - 2013 35
LA CONSTRUCTION DE
L’OFFRE
 Le plus souvent, l’ERP est né de la reprise d’un
développement sur mesure, qui est étoffé et
adapté
 Une offre multiple s’est construite progressivement,
 Une concentration s’opère autour de grands
éditeurs
Noter: l’absorption d’un éditeur s’accompagne d’un
engagement de suivi du produit, sur une période
limitée mais parfois assez longue (ex: PeopleSoft et
ORACLE)
 Les ERP libres ou « open source » évoluent par
mise en commun des développements au sein
d’une communauté
(C) J. Sornet - 2013 36
Exemple: LE DEMARRAGE DE
SAP (Michel Volle)
(C) J. Sornet - 2013 37
Exemple: LA CROISSANCE
EXTERNE D’INFOR
 INFOR est une société non cotée, détenue par un
fond d’investissement privé, fondée en 2002
(AGILISYS)
 Acquisitions successives : Brain (2002), Future
Three (2003), Infor business solutions,
Daly.commerce, Lilly Software (2004), Formation
Systems, Inc. (2005), SSA Global, Geac,
Datastream, Systems Union (2006), Hansen
Information Technologies (2007), MAPICS,
Workbrain (2007), Lawson (2011)
(C) J. Sornet - 2013 38
LE GLISSEMENT VERS LES
PME
 Les grandes entreprises se sont largement
équipées en ERP depuis plusieurs années
 Les éditeurs se sont donc orientés successivement
vers les entreprises moyennes, puis vers les TPE
 Ceci impose une simplification de la mise en
oeuvre des ERP et une adaptation rapide aux
différents contextes grâce à des solutions métier
ou sectorielles
 La mise à disposition de l’ERP via internet
(hébergement) est en phase avec cette évolution,
car le côté purement technique de l’ERP est en
grande partie évacué
(C) J. Sornet - 2013 39
LES PRINCIPAUX PRODUITS
PROPRIETAIRES EN 2013
(1/2)
 SAP Business Suite et dérivés (leader)
 ORACLE JD-Edwards, People Soft, E-Business Suite et
intégrateur Fusion Applications depuis 2012
 LAWSON (racheté par INFOR en 2011) S3 (services), M3
(manufacturing) et ses déclinaisons en ERP verticaux
 MICROSOFT Dynamics AX pour moyennes et grandes
entreprises, Dynamics NAV pour PME (ex NAVISION)
 INFOR LN (ex Baan), M3 (ex LAWSON), SyteLine, Visuel,
Adage (ex Blending Process) … gamme d’ERP sectoriels
prêts à l’emploi
(C) J. Sornet - 2013 40
LES PRINCIPAUX PRODUITS
PROPRIETAIRES EN 2013 (2/2)
 SAGE X3 pour les entreprises moyennes et
grandes (ex ADONIX 2005), version Standard
(nationale) et Premium (internationale), SAGE 100
pour les PME
 CEGID Business pour le « mid market » (PME et
jusqu’à 1000 employés par unité)
 EPICOR (surtout USA) pour les PME/PMI
 IFS (origine suédoise) solutions métiers pour les
PME/PMI et les divisions de grands groupes
(C) J. Sornet - 2013 41
L’HISTORIQUE SAP
 Avant 1992: SAP /R1 puis /R2 pour mainframe
(R=release)
 En 1992 SAP /R3 en client-serveur
 En 2004 SAP ECC (ERP Central Component),
produit intermédiaire regroupant les modules de
R3 sur une nouvelle base technologique de
développement Web/Java
 En 2009 SAP Business Suite, réalisée sur la
plateforme NetWeaver d’intégration SOA –
Architecture Orientée Services et un EAI
fédérant SAP ERP (ex R3), CRM, SCM, SRM
(Supplier Relationship Management) et PLM
(Product Lifecycle Management – Gestion des
cycles de vie produits et services associés)
(C) J. Sornet - 2013 42
L’EVOLUTION DES ERP
SAP
(C) J. Sornet - 2013 43
LA PLATEFORME NETWEAVER
(intégration SOA)
(C) J. Sornet - 2013 44
L’ARCHITECTURES DES ERP
SAP
(C) J. Sornet - 2013 45
LA GAMME SAP EN 2013
 SAP Business Suite : base produit, dans la
continuité de R3 et SAP ECC, qui repose sur la
plateforme NetWeaver
 L’offre SAP dérive de Business Suite :
- SAP-ERP est le noyau central de l’offre destinée aux
grandes entreprises, qui peut-être complété par SAP
CRM, SAP SCM …
- SAP Business All in One : versions préconfigurées
et pré-paramétrées qui visent les entreprises
moyennes (plus de 70 utilisateurs, 25 domaines
d’activité)
- SAP Business One est un produit complet et non
modulaire destiné aux petites entreprises (10 à 250(C) J. Sornet - 2013 46
LES PRINCIPAUX PRODUITS
LIBRES (open) en 2013
 Compiere (2000), plus de100 partenaires
 Open ERP ex Tiny ERP (2002), 1000
développeurs
 ERP5 (2003), ERP5 Express Saas (2007),
500 développeurs
 Néogia (2004), 70 développeurs
 OpenBravo (2005), implantation
internationale
(C) J. Sornet - 2013 47
L’OFFRE DE SERVICE EN
LIGNE
 Il s’agit d’application hébergées : mode ASP
(application service provider) devenu SaaS
(Software as a Service)
 Les éditeurs tendent tous à offrir des architectures
orientées services (SOA) pour une exploitation
SaaS
 Exemple: SAP Business ByDesign, SAGE X3
mode SaaS, LAWSON, CEGID On demand,
OPEN ERP SaaS, ERP5 Express
 Ces offres se présentent parfois sur le « cloud »
(serveurs diversifiés)
(C) J. Sornet - 2013 48
L’ERP « 2.0 »
 De « Web 2.0 »
 Désigne le développement des interactions
entre un utilisateur et un site Internet, ou
entre des communautés d'utilisateurs par
l'intermédiaire de sites Web, de réseaux
sociaux, par téléphonie mobile …
 Les techniques réseau sont transparentes
 L’intelligence collective est supposée
développée
(C) J. Sornet - 2013 49
B – LES CARACTERISTIQUES
DU MARCHE
(C) J. Sornet - 2013 50
L’ERP ET SES MARCHES
SATELLITES
(C) J. Sornet - 2013 51
LE MARCHE FRANCAIS EN
2006
(C) J. Sornet - 2013 52
LES PARTS MONDIALES EN
2010 (Forrester)
(C) J. Sornet - 2013 53
LE MARCHE EN 2010
(source Nes Security Lab)
(C) J. Sornet - 2013 54
LES PREVISIONS DU MARCHE
GLOBAL 2011 - 2015
(C) J. Sornet - 2013 55
L’EVOLUTION DU MARCHE
FRANCAIS 2005 a 2007
(C) J. Sornet - 2013 56
LA CROISSANCE DU MARCHE
Saas (en général)
http://www.erp-infos.com/info_article/m/1427/21--de-croissance-du-
marche-mondial-du-saas-selon-le-gartner.html
(C) J. Sornet - 2013 57
LES PERSPECTIVES Saas -
ERP
http://www.channelnews.fr/expertises/56/9652-le-saas-source-
de-croissance-pour-le-marche-de-lerp.html
(C) J. Sornet - 2013 58
LA SYNTHESE DU MARCHE
 Croissance annuelle d’environ 3% depuis
2004 (licences, services éditeurs et
maintenance)
 Un creux en 2008 (crise)
 Répartition:
licences # services < maintenance
 Léger essoufflement depuis 2012
 Le SaaS commence à investir le marché
des ERP et « pourrait » (? À confirmer ?)
tirer la croissance jusqu’en 2015
(C) J. Sornet - 2013 59
LES TAUX D’ADOPTION DES
MODULES ERP
(C) J. Sornet - 2013 60
LE MARCHE FRANCAIS PAR
FONCTION
Revenus licences et maintenance en %
(C) J. Sornet - 2013 61
C – EXEMPLES D’OFFRES
PROPRIETAIRES (2013)
(C) J. Sornet - 2013 62
L’OFFRE SAP
BUSINESS SUITE
(C) J. Sornet - 2013 63
L’ARCHITECTURE DE
BUSINESS SUITE
(C) J. Sornet - 2013 64
LES COMPLEMENTS
FONCTIONNELS BUSINESS
SUITE
 Relation client SAP CRM
 Relation fournisseurs SAP SRM (Supplier
Relationship Management)
 Cycle de vie produit SAP PLM (Product Lifecycle
Management)
 Supply Chain SAP SCM
 Modules de business intelligence disponibles sous
NetWeaver :
- Crystal report (conception de rapports)
- Business object (OLAP, Microsoft Office, analyse en
libre service, data mining, …)
(C) J. Sornet - 2013 65
LE PACKAGE CENTRAL SAP
ERP
Base de données ORACLE, SQL Server ou HANA
(C) J. Sornet - 2013 66
LA COUVERTURE
FONCTIONNELLE DE SAP ERP
 Gestion commerciale
 Gestion des achats
 Gestion des stocks
 Gestion de la production
 Gestion de projets
 Gestion de la maintenance
 Gestion des services
 Gestion qualité
 Gestion de la performance
 Applications décisionnelles
 Comptabilité, contrôle de gestion, flux financiers
 GRH et administration du personnel
 Services partagés (déplacements, intéressement,
sécurité, immobilier)
(C) J. Sornet - 2013 67
L’APPROCHE ALL IN ONE -
PME
http://www.viseo-bs.com/sap-business-all-one
Base de bonnes pratiques métier personnalisée
(C) J. Sornet - 2013 68
EXEMPLE DE DECLINAISON
PAR ACTIVITE
La tendance est, en dehors des grandes entreprises à
projet spécifique, à proposer des solutions pré-
paramétrées :
(C) J. Sornet - 2013 69
L’OFFRE BUSINESS ONE –
SIMPLIFICATION MAXIMALE
POUR LES PE
 Package non-modulaire pour les PE de 10 à 250
personnes
 Gestion financière
 Administration des ventes
 CRM
 Logistique, achats
 Gestion des stocks
 Gestion de production
 Gestion du SAV
 Gestion du personnel
 Workflow
 Reporting
 Mobilité
(C) J. Sornet - 2013 70
L’OFFRE SAGE X3
(C) J. Sornet - 2013 71
LE SCHEMA D’ENSEMBLE
(C) J. Sornet - 2013 72
LES CARACTERISTIQUES
 Produit destiné aux PME et au-delà (50 à 5000
employés, 2000 utilisateurs simultanés)
 Pré-paramétrage (Edition Standard nationale) ou
déploiement en mode projet (Edition Premium multi-
législations)
 Outils décisionnels intégrés
 Base de données ORACLE ou SQL Server
 Plateforme intégrant un Web Service SOAP (Simple
Object Access Protocol, orienté objets – XML)
 Interfaces graphiques, bureautique intégrée, portail
Web 2.0
 Version SaaS (externalisée)
(C) J. Sornet - 2013 73
D – EXEMPLES D’OFFRES
LIBRES (2013)
(C) J. Sornet - 2013 74
LES LICENCES LIBRES EN
GENERAL
 Il existe plusieurs licences « libres » qui se
différencient par l’obligation de fournir à la
communauté les modifications apportées au
produit (CopyLeft)
 General Public Licence (GPL): Pas d’obligation de
publier les modifications si elles sont personnelles,
mais les programmes diffusés doivent être publiés
en entier même s’ils ne contiennent qu’un fragment
de code sous licence
 Mozilla Public Licence (MPL): Moins contraignante
que GPL, seules les séquences issues du code
sous licence doivent être publiées
 AGPL (Affero GPL): Plus contraignante que GPL,
obligation au licencié de donner ses sources dès
que le produit est accessible sur un serveur(C) J. Sornet - 2013 75
L’OFFRE OPEN ERP
(C) J. Sornet - 2013 76
LES CARACTERISTIQUES
 Produit véritablement
communautaire (plus de 500
modules, en accroissement
constant)
 Classification des modules 
 Licence AGPL
 Base de données Postgres
(C) J. Sornet - 2013 77
UNE COMPARAISON ERP
COMMERCIAL - OPEN
http://v6.openerp.com/products/business-model
(C) J. Sornet - 2013 78
VARIANTES DE L’OFFRE OPEN
ERP
(C) J. Sornet - 2013 79
LE BUSINESS MODEL OPEN
ERP
(C) J. Sornet - 2013 80
LES RECETTES ET COUTS
(C) J. Sornet - 2013 81
UN EXTRAIT DES
REFERENCES Open ERP
(C) J. Sornet - 2013 82
L’OFFRE
COMPIERE
(C) J. Sornet - 2013 83
LES CARACTERISTIQUES
 ERP Complet Open Source destiné aux PME/PMI
 Licence GPL ou MPL
 Comme tout ERP, nécessite un accompagnement
technique
 Base de données ORACLE ou POSTGRES
 Compagnie établie aux USA (CONSONA,
Indianapolis. Il existe des entreprises support en
France)
(C) J. Sornet - 2013 84
LES LICENCES COMPIERE
.
(C) J. Sornet - 2013 85
LE COMPARATIF DES
VERSIONS
(C) J. Sornet - 2013 86
LE COMPARATIF DES
VERSIONS (suite)
(C) J. Sornet - 2013 87
LE SCHEMA DE LA VERSION
ENTREPRISE
(C) J. Sornet - 2013 88
LA DISPONIBILITE SUR LE
« CLOUD »
(C) J. Sornet - 2013 89
3 - L’ERP DANS
L’ORGANISATION
(C) J. Sornet - 2013 90
A – LES LIENS ENTRE ERP ET
ORGANISATION
(C) J. Sornet - 2013 91
LA CONVERGENCE ERP-
ORGANISATION
 L’ERP est un produit standard, qui introduit des
différences par rapport à l’existant d’une organisation
(format de données et description des objets,
contenu des visuels, enchaînement des traitements
…)
 ERP et organisation doivent êtres mis en phase
(alignés)
 Le fonctionnement de l’organisation peut évoluer
dans une certaine mesure, notamment pour
appliquer les bonnes pratiques d’un secteur portées
par l’ERP
 L’ERP est adaptable:
- Paramétrage, choix des modules
- Si nécessaire compléments spécifiques ou(C) J. Sornet - 2013 92
L’ERP AGIT SUR
L’ORGANISATION
 L’ERP intègre tout ou partie du système
d’information
 L’unicité de l’information, le workflow et les
procédures métier préétablies permettent la prise
en charge des processus transversaux
 L’ERP introduit de nouveaux outils et de nouvelles
interfaces homme-machine
 L’organisation, le travail quotidien sont affectés,
l’implantation de l’ERP impose des changements
 => Implanter un ERP repose sur un travail
préalable d’organisation et de management
(C) J. Sornet - 2013 93
EXEMPLE D’INTEGRATION DE
PROCESSUS: ACTIVITE
D’APPROVISIONNEMENT
(C) J. Sornet - 2013 94
EXEMPLE D’INTEGRATION DE
PROCESSUS: ACTIVITE DE VENTE
(C) J. Sornet - 2013 95
EXEMPLE D’INTEGRATION DES VENTES AU
SEIN DES MODULES FONCTIONNELS D’UN ERP
(C) J. Sornet - 2013 96
LA COUVERTURE MAXIMALE
DU SI PAR UN ERP
(C) J. Sornet - 2013 97
EXEMPLE D’INTEGRATION PAR
L’ERP DANS UN RESEAU
INTERENTREPRISES
(C) J. Sornet - 2013 98
EXEMPLE D’INTEGRATION
EXTERNE DU e-BUSINESS
(C) J. Sornet - 2013 99
L’IMPACT DE L’ERP SUR LA
STRUCTURE
 L’ERP induit de nouvelles compétences (paramétrage,
extractions, assistance, workflow, programmation de
compléments …), d’où l’utilité d’un centre de
compétences ERP (cellule ERP) regroupant
fonctionnels et informaticiens
 L’ERP impose un contrôle accru des saisies (effet
amplifié d’une erreur du fait de la saisie unique), une
responsabilisation des opérateurs
 L’ERP introduit une transversalité qui tend à réduire (ou
atténuer le rôle) des niveaux hiérarchiques
 L’ERP redéfinit le contrôle de gestion (les données sont
facilement accessibles, évolution vers le conseil interne,
allègement du routinier)
(C) J. Sornet - 2013 100
B – LE CHOIX D’UNE
SOLUTION ERP
(C) J. Sornet - 2013 101
LE CHOIX DE L’ERP EST
STRATEGIQUE
 L’ERP va conditionner la gestion de l’entreprise
durant plusieurs années
 L’ERP peut faciliter les relations à l’environnement
(clients, fournisseurs, partenaires …) et le
développement de l’entreprise (en favorisant la
coordination, l’e-commerce, l’international, la
logistique …)
 Sa mise en place est lourde aux plans
organisationnel et financier et le retour en arrière
ou le changement d’ERP est difficile (coût, délai,
effet sur l’organisation)
 => Choix de direction
(C) J. Sornet - 2013 102
LES ARGUMENTS LES PLUS
FREQUENTS DES
DIRIGEANTS POUR LE CHOIX
D’UN ERP
 Recherche de compétitivité, de réactivité
(réduction des temps de cycle)
 Réduction des coûts (en-cours, stocks,
achats, personnel, système d’information
…)
 Meilleure relation client ou fournisseurs
 Mise au net de l’organisation, réduction des
gaspillages
(C) J. Sornet - 2013 103
MAIS LE CHOIX DE L’ERP EST
DE RATIONALITE LIMITEE
 Opter pour un ERP devrait reposer sur une
étude préalable approfondie
 Mais tous les paramètres ne peuvent être
appréhendés par anticipation
 Et trop souvent la solution ERP est décidée :
- Hâtivement
- Pour de mauvaises raisons
- Suggérée par le contexte sans
approfondissement suffisant
(C) J. Sornet - 2013 104
DECISION HATIVE
 Etude bâclée sans analyse des enjeux, des
obstacles ou même de ce qu’est un ERP
 Sous l’influence du milieu professionnel, de
conseils peu objectifs
 Faute de compétence pour affronter la
difficulté
(C) J. Sornet - 2013 105
POUR DE MAUVAISES
RAISONS
 Pour céder à une mode managériale (l’ERP est un
symbole de modernisation et le PDG veut montrer
que son entreprise est innovante et dynamique)
 Par mimétisme
 A la demande des informaticiens, qui veulent un
système « moderne » et valorisant
 Par cartésianisme pur (alors que l’informatique de
l’organisation obéit à une logique floue)
 Car l’outil « forcera des changements », après
plusieurs tentatives infructueuses
(C) J. Sornet - 2013 106
SUGGEREE PAR LE
CONTEXTE
 Pour étayer l’image d’une stratégie
ambitieuse et prometteuse
 Pour créer un effet d’annonce
 Pour justifier une réorganisation
 Pour réduire le pouvoir de l’informatique
interne (« état dans l’état »)
 Car l’ERP est imposé par un groupe ou un
partenaire
(C) J. Sornet - 2013 107
LES QUESTIONS A SE
POSER
 Quel besoin de management sera satisfait par
l’ERP? Est-il compatible avec la stratégie, lui est-il
favorable (alignement stratégique) ?
 Quel avantage compétitif sera trouvé ? L’ERP va-t-
il permettre de créer de la valeur ?
 De quel niveau d’intégration ais-je réellement
besoin ?
 Quel doit-être le périmètre fonctionnel immédiat de
l’ERP, peut-il évoluer progressivement ?
 L’ERP doit-il se projeter à l’extérieur de l’entreprise
?
 Comment vérifier que l’ERP sera adapté au besoin
et accepté ? (C) J. Sornet - 2013 108
AVOIR UNE DEMARCHE
PROACTIVE
 Une démarche proactive, anticipée, voire
planifiée (cf schéma directeur) permet d’organiser
le changement et de rationaliser par étapes,
d’implanter l’ERP par tranches fonctionnelles
(modules) selon des priorités
 Une démarche réactive (d’origine interne, comme
la réaction d’un dirigeant, ou externe comme un
impératif commercial soudain) génère de la
précipitation et des risques organisationnels
supplémentaires (organisation mal préparée,
formation insuffisante, paramétrages perfectibles,
résistances …)
(C) J. Sornet - 2013 109
ENQUETE 2010
(C) J. Sornet - 2013 110
LA JUSTIFICATION DU CHOIX
« ERP »
 Une pré-étude doit montrer:
- Soit la rentabilité de l’ERP (apports chiffrés > coûts). Mais
30% seulement des entreprises ont un ROI favorable à 4
ans (Informatique Magazine – 1999).
- Soit sa nécessité face à la concurrence (éviter une perte
de marchés). Mais les avantages concurrentiels ne sont pas
toujours trouvés (le « désavantage » du non-ERP étant
parfois plus évident).
 Une évaluation prévisionnelle des coûts sur plusieurs
années est toujours nécessaire. Mais Les coûts peuvent
être très sous-estimés à défaut d’une expérience
préalable de l’ERP
 On ne compare pas fréquemment l’ERP à une solution
discrète, moins dans la mode et réputée moins évolutive
(C) J. Sornet - 2013 111
C – LES VISIONS POSSIBLES
DE L’ERP (OU COMMENT
EFFECTUER LE BON CHOIX)
(C) J. Sornet - 2013 112
L’ERP EN TANT QU’OUTIL
 L’ERP est un outil qui suscite des attentes diverses
:
- Rationalisation des logiciels et réduction de la
charge de maintenance (informaticiens)
- Meilleur support des activités (utilisateurs)
- Aide au management (direction)
- Retour sur investissement (financiers)
 Un outil, à lui seul, n’apporte pas la solution de
problèmes de management et d’organisation. Il est
une aide à la mise en œuvre de solutions
préalablement établies
 Cet outil, qui façonne le SI, doit être promu par le
soutien de la direction et l’implication de ses
utilisateurs
(C) J. Sornet - 2013 113
L’ERP EN TANT QUE
MODELE
 Le produit qui vient d’un éditeur sérieux transcrit les
meilleures pratiques d’un secteur d’activité, ou de
la gestion en général
 Cet ERP peut induire une bonne évolution de
l’organisation du travail (être structurant) s’il est
pertinent
 Un ERP indiscutablement performant dans un
secteur d’activité se présente comme une source de
benchmarking : «Les autres le font, ils réussissent,
pourquoi pas nous? »
 Il peut alors provoquer, avant son installation, une
réflexion pour améliorer l’organisation
(C) J. Sornet - 2013 114
L’ERP EN TANT QUE FACTEUR
DE TRANSVERSALITE
 C’est généralement un des buts affichés …
 Mais l’organisation ne recèle-t-elle pas de
« chapelles » et de conflits de pouvoir
incompatibles, qui devront être résolus avant?
 L’approche processus sera-t-elle soutenue par la
direction? Est-elle adaptée au mode de
production?
 Les employés sont-ils prêts à prendre le pouvoir
qui leur sera dévolu, à être plus autonomes,
responsabilisés?
 Les qualifications peuvent-elles garantir des
sources de données sans erreur?
(C) J. Sornet - 2013 115
L’ERP EN TANT QUE
SOLUTION GLOBALE
 Quel est le niveau d’acceptation par l’organisation
d’une solution obligatoirement brutale si elle n’est
pas déployée progressivement ?
 Une solution globale est-elle avantageuse par
rapport à un complément ciblé (CRM, SCM, GRH
…)?
 La modélisation préalable qui a en principe été
faite de l’organisation est-elle assez juste et
significative pour que l’adaptation soit réussie?
 Ne va-t-on pas vers de nombreuses adaptation
spécifiques dénaturant l’ERP et rendant ses
évolutions délicates (lors des changements de
version) ?
(C) J. Sornet - 2013 116
D – LE BUSINESS PROCESS
RENGINEERING (BPR)
(C) J. Sornet - 2013 117
LE CONCEPT DE BPR
 HAMMER et CHAMPY
 Trois questions à la base du BPR :
- Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons?
- Comment le fait-on aujourd’hui?
- Comment pourrait-on le faire différemment et de
manière plus efficace?
• Le BPR peut être radical, (remise à plat globale et
décidée par la direction) pragmatique (progressif,
avec réévaluation des pratiques) ou opportuniste
(déclenché par un événement)
CE QUE L’ENTREPRISE ATTEND
DU BPR
• Réduction des délais, amélioration des temps de
réponse et de la réactivité
• Réduction des coûts
• Amélioration de la qualité, meilleure satisfaction
client
• Plus de travail en équipe et de partage
d’information
• Responsabilisation des employés à tous niveaux
LES EFFETS DU BPR SUR
L’ORGANISATION
 Recentrage sur les activités à forte valeur ajoutée,
sur les processus clé
 Possible réduction d’effectifs (downsizing)
 Aplanissement des niveaux hiérarchiques
(delayering), empouvoirement, autonomie
 Intégration transversale, pénétration du besoin
client dans l’organisation
 Fédération d’ilots applicatifs constitués au fil du
temps
LE LIEN ENTRE ERP ET
BPR
 L’ERP n’est pas un projet purement informatique, il
touche à l’organisation et est l’occasion d’améliorer
les flux de gestion
 Le BPR s’intègre donc à la démarche ERP :
- Le BPR radical peut justifier l’ERP. On étudie au
préalable les processus clé pour les optimiser, ce
BPR aide au choix de l’ERP
- Le BPR opportuniste peut être justifié par l’arrivée
de l’ERP.
- Le BPR pragmatique, incrémental peut se faire
progressivement après implantation de l’ERP, en
considérant l’attente des utilisateurs
(C) J. Sornet - 2013 121
E – FAIRE ACCEPTER L’ERP
(C) J. Sornet - 2013 122
L’APPROCHE
SOCIOTECHNIQUE
 EMERY, TRIST
 Cette théorie du management trouve des
applications dans l’implantation d’un ERP
 L’ERP, objet technique susceptible de modifier
l’organisation, peut être contre-productif s’il détruit
des structures sociales performantes
 Des choix d’organisation subsistent toujours, et un
équilibre doit être trouvé entre contraintes
technologiques et organisation sociale
 Ne pas compter sur la perfection et la rapidité d’un
produit que les employés n’arriveront pas à suivre
où rejetteront
(C) J. Sornet - 2013 123
L’ERP INDUIT UN
CHANGEMENT, DONC DES
RESISTANCES
 La résistance est naturelle, elle résulte d’une
crainte (ne pas savoir faire, être évalué, perdre du
pouvoir, ne plus maîtriser l’information …)
 La culture d’entreprise peut être un frein, comme
l’habitude d’applicatifs fonctionnels qui seront
remplacés par une gestion transversale
 L’ERP permet un contrôle accru, immédiat du
déroulement des activités, il change les modalités
de management (notamment de terrain), ce qui est
aussi un facteur important de résistance
 L’attitude de la direction, qui porte ou non le projet,
peut susciter des doutes ou éclairer le projet
(C) J. Sornet - 2013 124
LES ATTITUDES FACE AU
CHANGEMENT (a priori)
(C)
J.
Sor
net
-
201
3125
LES PHASES DU
CHANGEMENT
(C)
J.
Sor
net
-
201
3
= L’individu décide de
changer
126
LES CLES POUR REUSSIR LE
CHANGEMENT
 Etablir un diagnostic, un état des lieux, une
« cartographie » des acteurs
 Déterminer les enjeux, s’assurer que la solution est
adaptée et sera acceptée (au moins à 80%)
 Incarner le changement (direction, chef de projet): ne pas
déléguer à un sous-traitant
 Sensibiliser (unfreezing de Lewin), fixer un délai réaliste
mais assez serré pour créer l’urgence
 Associer les utilisateurs au changement, écouter
l’expertise métier: ne pas choisir un ERP incompatible
avec le métier
 Se reposer sur le management de terrain, principal
interlocuteur des utilisateurs
 Communiquer en phase avec les préoccupations
concrètes du personnel
 Accompagner, former (élaboration), valoriser (ancrage)
(C) J. Sornet - 2013 127
CHAQUE PHASE NECESSITE
UNE COMMUNICATION
ADAPTEE
(C) J. Sornet - 2013 128
4 - L’IMPLEMENTATION D’UN
ERP
(C) J. Sornet - 2013 129
A – LE PROJET ERP
(C) J. Sornet - 2013 130
LA METHODE ERP
 Implanter un ERP relève d’une démarche de projet
de SI
 L’étude préalable du projet permet :
- De valider le besoin d’ERP
- De définir le périmètre fonctionnel concerné, les
données associées, les équipements matériels
nécessaires
- De définir les rapports du futur ERP à l’existant
(complémentarités, interfaçages …), d’apprécier la
faisabilité
- D’évaluer budgets et délais
- D’établir un cahier des charges pour l’ERP
 L’étude peut être guidée par l’offre du marché des
(C) J. Sornet - 2013 131
LES COMPETENCES
NECESSAIRES AU PROJET
 La connaissance de l’entreprise  Les futurs
utilisateurs du système
 La connaissance de l’ERP et de sa problématique 
Editeur, consultant, intégrateur
 Des compétences équipements, réseaux …  Services
internes, fournisseurs, SSII, constructeur
 Une compétence en gestion de projet  Chef de projet
interne, si nécessaire secondé par une compétence
externe (cabinet d’assistance à la maîtrise d’ouvrage)
 Parfois une compétence en développement pour
personnaliser l’ERP par des compléments spécifiques
 Services internes ou SSII
(C) J. Sornet - 2013 132
LES PARTICULARITES DU
PROJET ERP
 Caractéristiques générales d’un projet SI, accentuées
du fait de la couverture fonctionnelle étendue de l’ERP
 Sauf après une première expérience, le projet ERP est
chargé d’inconnues du fait de ses liens à une
organisation humaine
 L’entreprise sait où il faut aller (intégrer, rendre
interopérable, accélérer …)
 Les techniciens ou les utilisateurs connaissent leur
métier
 Mais ils n’ont aucune pratique de l’ERP et de sa
problématique : en l’absence de consultant spécialisé,
chacun avance « dans le brouillard », en tentant de
détecter ce qui se passe pour ajuster la progression
 Quand le système est en place, il reste à l’explorer (on
découvre ses particularités et ses insuffisances)
 Il faudra finalement plusieurs mois pour maîtriser l’ERP
(C) J. Sornet - 2013 133
L’INTEGRATEUR
 L’intégrateur est un conseil (cabinet de consultants,
SSII) chargé d’installer, de paramétrer et
d’optimiser l’ERP
 Il a l’agrément de l’éditeur et des compétences
spécifiques au produit
 L’intégrateur dispose d’une méthode pour
implémenter l’ERP, d’une expérience, il peut
conseiller son client sur la démarche à adopter
 Il est parfois revendeur de l’ERP (licences),
assurant la tierce maintenance, ou chargé d’une
tierce recette par son client
(C) J. Sornet - 2013 134
EXEMPLE D’INTEGRATEUR
http://www.a-pgi.com/
(C) J. Sornet - 2013 135
L’INFRASTRUCTURE
MATERIELLE
 L’infrastructure est un des éléments de la
performance de l’ERP, donc de son acceptation
organisationnelle
 Elle peut représenter un part conséquente du projet
 Sont à considérer:
- La performance du réseau interne (protocole,
câblage, nœuds)
- L’harmonisation des postes de travail, source
d’homogénéité de la maintenance et de l’ergonomie
(OS, type de micro)
- Le nombre et la performance des serveurs
(primordiale pour les temps de réponse)
(C) J. Sornet - 2013 136
B – COMMENT CHOISIR UN
ERP
(C) J. Sornet - 2013 137
CE QU’IMPLIQUE LE CHOIX
 Choisir un ERP c’est choisir un produit, un
éditeur et un potentiel de soutien (consultants)
 Le produit doit répondre à une attente concrète
 L’éditeur doit être capable de faire vivre et de
soutenir le produit dans les années à venir
 Les consultants, généralement partenaires officiels
de l’éditeur, permettront une bonne mise en œuvre
de l’ERP
(C) J. Sornet - 2013 138
LE PRINCIPE DU CHOIX
 Evaluer le fonctionnement actuel (forces et faiblesses),
distinguer les fonctions critiques, lister les fonctionnalités
recherchées
 Se renseigner sur l’offre du marché
 Rédiger un cahier des charges et fixer des critères de
choix
 Sélectionner des fournisseurs possibles (produit,
proximité, notoriété …)
 Consulter ces fournisseurs (appel d’offres)
 Vérifier les offres (démonstrations), détecter les trous
fonctionnels de l’ERP
 Choisir
 Négocier le contrat
(C) J. Sornet - 2013 139
LA PRATIQUE
 Le cahier des charges est rarement exhaustif, la
démarche est donc la suivante:
- Appel d’offres sur la base d’une description succincte du
besoin (cahier des charges allégé)
- Tri des réponses (ERP du marché, prestations annexes)
et constitution d’une « short list » de quelques offres
- Choix final par approfondissement de la short list
(entretiens, démonstrations), notamment pour évaluer le
fournisseur, éventuellement exécution de scénarios d’essai
prédéfinis
 Cette approche doit valider l’interaction ERP-
Organisation
 La comparaison approfondie des produits est rarement
faite (on vérifie simplement qu’il couvre globalement le
besoin) (C) J. Sornet - 2013 140
LES CRITERES
COMPLEMENTAIRES
 D’autres critères interviennent dans le choix de
l’ERP :
- La connaissance de produits de référence du
secteur
- Le sérieux du (des) fournisseurs, leur réputation
- L’expérience acquise d’une partie de l’ERP,
- La connaissance du fournisseur et le rejet de
certains autres
- L’avis d’autres chefs d’entreprises
- La qualité de la relation commerciale, la réactivité,
l’écoute, la connaissance du métier …
(C) J. Sornet - 2013 141
FREQUENCE D’APPARITION
EN SHORT LIST (USA 2011)
http://www.erp-infos.com/info_article/m/1310/erp-report-2011--la-
situation-sameliore.html
(C) J. Sornet - 2013 142
EDITEURS RETENUS (USA
2011)
http://www.erp-infos.com/info_article/m/1310/erp-report-2011--la-
situation-sameliore.html
(C) J. Sornet - 2013 143
L’ASPECT JURIDIQUE DU
PROJET
 L’adoption d’un ERP se traduit par un contrat qui règle les
relations fournisseur-client durant plusieurs années. Un conseil
juridique est donc souhaitable.
 Les fournisseurs tendent à refuser les contrats d’implantation
au forfait, vu les incertitudes d’un projet ERP (charge et délai
sont autant liés à l’organisation qu’au produit)
 Les contrats prévoient alors un objectif de coûts et délais avec
responsabilité partagée
 Il est bon de contractualiser par ailleurs:
- La tarification des imprévus, les conditions de leur prise en
charge
- La substitution en cas de défection du prestataire
- Des pénalités liées à la défaillance manifeste du prestataire
- Un accompagnement rémunéré du prestataire en cas de sortie à
terme de l’ERP (notamment pour changer de produit)
(C) J. Sornet - 2013 144
C – LE PLANNING ERP
(C) J. Sornet - 2013 145
LES DELAIS DE MISE EN ŒUVRE
D’UN ERP
 Exemple théorique :
- 3 mois de préparation (étude préalable, étude de
l’organisation, décision, mise en place d’une structure de
pilotage du projet)
- 2 mois pour le choix de l’ERP et des prestataires
- 4 mois de mise en œuvre
- Plus … 12 mois pour une bonne prise en main par les
utilisateurs
 La majorité des projets d’implantation demandent
initialement entre 4 et 12 mois, les plus longs atteignent
24 mois et plus
 La réduction forcée du délai des premières phases peut
induire des négligences et provoquer un allongement très
important de la suite du projet, un échec et des coûts
(C) J. Sornet - 2013 146
EXEMPLE DE DELAIS
D’IMPLEMENTATION
 Données commerciales SAP (2013) :
- Business One: 6 à 8 semaines
- Business All in One: 8 à 16 semaines
- Business ByDesign (SaaS): 4 à 8 semaines
 Selon le Journal du Net (avril 2010), le délai
moyen de mise en œuvre d’un ERP est de
12 mois (13 mois pour SAP, ORACLE,
Microsoft et 11 mois pour SAGE)
(C) J. Sornet - 2013 147
LA FIABILITE DES
PREVISIONS DE DELAIS
(C) J. Sornet - 2013 148
LES POSSIBILITES DE
REDUCTION DES DELAIS
 Les éditeurs annoncent des délais raccourcis :
- Si le métier correspond à une solution identifiable
pré-paramétrée
- Si l’entreprise est de petite taille
 Les solutions hébergées (SaaS) réduisent les
durées d’installation, de déploiement et de mise en
place de l’exploitation (mais la préparation, le
transfert des données, la révision de l’organisation,
le paramétrage, … et le cas échéant l’installation
d’un réseau interne de postes de travail subsistent)
(C) J. Sornet - 2013 149
LES ETAPES FINALES DE
L’IMPLEMENTATION
 Ces étapes sont primordiales pour la réussite du
projet
 Il s’agit pour l’essentiel (en plus de l’installation du
progiciel) :
- De récupérer les données existantes
- De former le personnel
- De paramétrer le logiciel
- De valider son fonctionnement
- De mettre en exploitation et déployer l’ERP
(C) J. Sornet - 2013 150
LA REPRISE DES DONNEES
 La reprise consiste à initialiser l’ERP avec les
donnés existantes:
- Des données non informatisées, qu’il faut trier,
vérifier, coder et saisir (opération rare de nos jours,
qui peut être très longue)
- Des données informatiques, qu’il faut consolider,
convertir puis insérer dans la base de l’ERP grâce à
des programmes ou des utilitaires paramétrables
 La reprise automatique pose toujours des
problèmes (un % de données rejetées, à traiter
manuellement, des erreurs à corriger, des
doublons …)
(C) J. Sornet - 2013 151
LA PROBLEMATIQUE DE LA
FORMATION
 La formation des utilisateurs doit se faire juste
avant leur implication sur l’ERP
 Une formation trop précoce perd de son efficacité
(manque de motivation, oubli, trop grande distance
entre théorie et pratique … voire changement des
paramètres de fonctionnement de l’ERP entre
temps)
 L’idéal est de former 2 ou 3 semaines avant le
basculement vers l’ERP, pour laisser un temps de
réflexion collective, en mettant immédiatement à
disposition une connexion expérimentale au
système et une assistance
(C) J. Sornet - 2013 152
LE PARAMETRAGE
 Le paramétrage nécessite une parfaite
connaissance des fonctions et des processus, il est
donc réalisé par / sous contrôle des utilisateurs
 Il concerne:
- L’entreprise (unités, filiales, adresses …)
- Certaines données (paramètres, seuils, codage,
structure …)
- Les règlements et les normes (règles fiscales, plan
de comptes …)
- Les processus (workflow)
(C) J. Sornet - 2013 153
LES TESTS
FONCTIONNELS
 Les tests fonctionnels sont nécessaires avant la
mise en exploitation de l’ERP
 Ils sont assurés par les utilisateurs du système
préalablement formés, assistés des équipes
connaissant le produit
 Toutes les fonctions et les processus utiles, leurs
paramétrages et les données correspondantes
sont testés sur la base de scénarios d’essai
préétablis
 Ces tests pourront être réutilisés (au moins en
partie) pour valider chaque déploiement de l’ERP
(C) J. Sornet - 2013 154
LE DEPLOIEMENT
 Le déploiement (vertical ou horizontal, total ou
incrémental) peut suivre une exploitation pilote, sur
un site ou une fonction choisi
 La date du déploiement (la « bascule » vers l’ERP)
est déterminée en fonction du cycle d’exploitation
de l’entreprise, sachant qu’il y aura toujours des
difficultés imprévues et qu’un délai de mise au net
ou de montée en puissance de 3 mois est fréquent
(perturbations à placer en période « creuse »)
 Les utilisateurs doivent être préparés au préalable
(formation au produit, aux nouvelles procédures)
 Prévoir une assistance rapide et personnalisée
(C) J. Sornet - 2013 155
L’EXPLOITATION
 Les premiers mois (ou premières années)
d’utilisation de l’ERP sont l’occasion d’une prise en
main par les utilisateurs ET d’améliorations des
processus et des paramétrages
 Il est donc essentiel que les personnes soient
assistées, et que leurs remarques soient exploitées
par une cellule de suivi (un « centre de
compétence ERP »)
 La désignation d’utilisateurs référents
(« KeyUsers ») favorise l’adaptation organisation -
ERP
 La maintenance suppose qu’une procédure soit
mise en place pour faire remonter les demandes
de correction à l’éditeur (C) J. Sornet - 2013 156
LE ROLE DE L’UTILISATEUR
REFERENT (KEY USER)
 C’est un spécialiste métier désigné et
particulièrement formé à l’ERP
 Le « Key User » aide ses collègues à s’approprier
le logiciel
 Il est l’interlocuteur privilégié des informaticiens ou
de la cellule ERP
 Il fait remonter les difficultés et peut participer à la
recherche de solutions
(C) J. Sornet - 2013 157
LE CHANGEMENT DE
VERSION
 Les ERP évoluent par versions, et les éditeurs peuvent
imposer (avec un délai variable) à leurs clients
d’adopter une version récente, sauf à perdre
maintenance et assistance
 Le changement de version nécessite l’installation, le
test et le déploiement de la nouvelle version
 Une formation complémentaire peut-être nécessaire, ou
des retouches d’organisation
 En toute hypothèse, des tests de fonctionnement (tests
de non-régression) sont nécessaires et le changement
de version est une opération lourde imposant les
mêmes précautions que l’implémentation initiale
 L’Open Source modifié pose des problèmes particuliers
(report des modifications dans le nouveau source ou
intégration des modules ajoutés)
(C) J. Sornet - 2013 158
5 – LES PROBLEMES LIES
AUX ERP
(C) J. Sornet - 2013 159
A – LES CONSTATS
NEGATIFS
(C) J. Sornet - 2013 160
LE TAUX DE SATISFACTION
(2010)
(C) J. Sornet - 2013 161
LES CRITIQUES COURANTES
A L’ENCONTRE DES ERP
 Objectifs non atteints
 Délais et coûts dépassés
 Fonctions annoncées mais inopérantes ou
absentes
 Impossibilité à revenir en arrière
 Sous-utilisation de l’ERP
 Lourdeur et rigidité
 Difficultés d’appropriation
 Obligation de dominer les processus
 Maintenance permanente
(C) J. Sornet - 2013 162
ETUDES 2010 (parmi ceux qui ont été
déçus)
(C) J. Sornet - 2013 163
LA SATISFACTION DANS LE
TEMPS
 Les prévisions initiales sont rarement atteintes, mais les entreprises
sont satisfaites à terme dans une majorité de cas
 des personnes mécontentes au démarrage sont souvent finalement
satisfaites, après familiarisation
 La fusion ERP-Organisation impose un délai pour juger du
résultat (mémoire de l’école des Mines – MOURLON, NEYER –
2002):
(C) J. Sornet - 2013 164
B – L’EVALUATION DE
L’ERP
(C) J. Sornet - 2013 165
COMMENT EVALUER L’ERP
 Par les manifestations objectives de son
fonctionnement (continuité de l’exploitation, nombre de
connexions/volume d’événements traités, temps de
réponse, remontées clients et utilisateurs …)
 Par l’écoute du SI, la collecte et l’analyse des artefacts
ou des critiques explicites (intervention de la cellule
ERP, des « Key Users »)
 Par un éventuel suivi des coûts spécialement mis en
place, favorisant le démasquage des coûts cachés
(pointage spécifique)
 Par une mesure de la satisfaction des utilisateurs
(critère commun à plusieurs approches théoriques)
(C) J. Sornet - 2013 166
LE MODELE DeLone McLean
(1993)
 Modèle d’application générale aux SI pour pallier
l’insuffisance des mesures d’évaluation objectives
 Le SI y est évalué selon 6 thèmes interdépendants
:
- la qualité intrinsèque du système ;
- la qualité de l'information produite ;
- l'utilisation qui en est faite ;
- la satisfaction des utilisateurs (élément central,
synthétique);
- son impact individuel ;
- son impact organisationnel
 Le problème est d’analyser les causes
d’insatisfaction (cause multiples et combinées,
thèmes interdépendants) (C) J. Sornet - 2013 167
L’INTERDEPENDANCE DES
THEMES
(C) J. Sornet - 2013 168
COMMENT MESURER LA
SATISFACTION DES
UTILISATEURS ?
 Il n’y a pas de consensus sur les critères à utiliser : par
exemple le sentiment net de plaisir ou de
mécontentement (Seddon, Kiew)
 L’appréciation est subjective => enquêtes, debriefing
libre
 Des études mettent toutefois en avant quatre
déterminants de la satisfaction :
- Qualité du système
- Qualité de l’information
- Utilité perçue
- Qualité de l’ingénierie du changement (dont implication
des utilisateurs et de la DG)
 Aucun avantage ne résulte de l’implémentation
incrémentale plutôt que radicale (toutes choses égales
par ailleurs), cette alternative relevant d’impératifs
techniques
(C) J. Sornet - 2013 169
C – LES RISQUE LIES A
L’ERP
(C) J. Sornet - 2013 170
UNE CLASSIFICATION DES
RISQUES
 Risque fonctionnel (fonctions de l’ERP ne
correspondant pas aux fonctions attendues, modélisation
de l’entreprise impossible avec le paramétrage standard)
 Risque organisationnel (mauvaise intégration à
l’organisation, rejet)
 Risque de mise en œuvre (profil, niveau des utilisateurs
insuffisant, formation inadaptée)
 Risque technique (mauvais fonctionnement, panne,
coupure d’exploitation)
 Risque contractuel
 Risque économique (coûts)
 Risque lié à la dépendance d’un fournisseur (accentué
si SaaS)
 Risque de rigidité (frein à l’évolution des structures,
modèle centralisateur ancré)
(C) J. Sornet - 2013 171
UNE TYPOLOGIE DES
ECHECS (Besson – 1999)
 Arrêt face aux difficultés
 Révision à la baisse du projet (même raison)
 Particularisation excessive sous la pression des
utilisateurs
 Anciennes procédures figées par le produit (si le
BPR n’a pas eu lieu avant)
 Fracture entre utilisateurs initiés et les autres
 ROI non atteint
(C) J. Sornet - 2013 172
LA SORTIE DE l’ERP
 La sortie prématurée (avant le terme prévu pour
l’exploitation) est une situation grave
 Elle nécessite de défaire, au moins en partie, une
organisation complexe et de lancer un nouveau
projet d’implémentation (autre ERP ou solution
discrète)
 Le coût de sortie peut représenter plusieurs fois
celui de l’implantation initiale
 Cette sortie représente un échec qui complique
l’acceptation du nouveau projet par l’organisation
(C) J. Sornet - 2013 173
D – L’ALTERNATIVE A UNE
SOLUTION ERP
(C) J. Sornet - 2013 174
L’ERP EST-IL TOUJOURS
NECESSAIRE ?
 L’ERP vise l’intégration totale, au détriment des
spécificités de chaque fonction
 Les systèmes d’information se sont souvent
construits dans le temps ou les fusions autour de
briques applicatives éprouvées, doit-on les
abandonner ?
 Ou trouve-t-on un avantage concurrentiel, dans
l’intégration ou dans telle fonction ?
 Existe-t-il d’autres façons de relier les fonctions
efficacement ?
 L’ERP s’impose-t-il comme « épine dorsale » du SI,
alors que d’autres moyens d’intégration existent
(EAI, connecteurs) ? (C) J. Sornet - 2013 175
LES QUESTIONS QUE PEUT
POSER UNE SOLUTION ERP
« TYPE »
 Comment se différencier de la concurrence si chacun
suit les mêmes bonnes pratiques induites par l’ERP ?
 Cette question concerne moins le « back office »,
s’accommodant facilement d’une standardisation, que le
« front office » commercial
 Peut-on tirer avantage des solutions commerciales
standardisées des ERP ?
 Comment faire évoluer les pratiques de l’entreprise
quand l’ERP impose son standard ?
 La nécessaire personnalisation de l’ERP par du
spécifique ou l’interfaçage à d’autres applications fait-il
perdre les avantages de la standardisation ?
(C) J. Sornet - 2013 176
LES TAUX DE
PERSONNALISATION DES ERP
(USA 2011)
(C) J. Sornet - 2013 177
LE BEST OF BREED COMME
ALTERNATIVE
 Panachage de plusieurs produits (briques
applicatives)
 On garde le meilleur dans chaque domaine
 Alternative possible aux ERP monolithiques,
éventuellement inscrite dans une démarche
d’urbanisation
 Avantages: conserver une organisation, des
processus satisfaisants, disposer des meilleurs
produits catégoriels
 Inconvénients: interfaçage à réaliser (voir EAI),
complexité si les « briques » se multiplient
(C) J. Sornet - 2013 178
UNE REPONSE DES
EDITEURS D’ERP
 Ils agencent leurs produits en solutions métiers
apportant le meilleur de ce qui leur est possible
(l’ERP universel tend à perdre son importance)
 Ces solutions bien cadrées réduisent les délais
d’implantation et les aléas
 Les éditeurs développent des plateformes
d’intégration favorisant la communication entre
leurs applications qui s’ouvrent à d’autres produits
 Exemple: intégrateur Fusion Applications
d’ORACLE
(C) J. Sornet - 2013 179
6 - LES COUTS D’UN ERP
(C) J. Sornet - 2013 180
A – LE BUDGET ERP
(C) J. Sornet - 2013 181
LES BUDGET GLOBAL D’UN
ERP L’enveloppe budgétaire globale ou coût total de
possession (TCO - Total Cost of Ownership) s’établit sur
une durée d’exploitation crédible de l’ERP (5 à 7 ans)
 Elle regroupe toutes les charges directes et indirectes :
- Le coût de l’étude préalable, du choix
- Le prix des licences
- Le coût des prestations d’implémentation (consultants ,
prestations internes, formation, organisation, transfert de
données, réalisation d’interfaces ou d’utilitaires)
- Le coût du matériel et des logiciels de base
- La maintenance des produits et les charges d’exploitation,
le coût du personnel d’exploitation (dont le centre de
compétence ERP)
- Le coût des changements de version prévisibles
- Une éventuelle provision pour le coût de sortie
(C) J. Sornet - 2013 182
LE COUT PREVISIONNEL
ETABLI
 Le coût prévisionnel établi pour l’ERP comprend
souvent le coût d’implémentation (licences,
prestations, équipements) et le coût d’exploitation
(maintenance, débours et personnel)
 Mais les éléments retenus peuvent être très sous-
estimés (facteur 2, 3 ou plus parfois), et ils
négligent certains aspects du TCO
 Ces incertitudes peut être considérablement
réduites (jusqu’à 10%) en faisant appel à un
cabinet très expérimenté pour l’assistance au
maître d’ouvrage
 La pression commerciale peut conduire les
prestataires à minimiser leurs devis, puis à facturer
les compléments (voir la problématique des
contrats) (C) J. Sornet - 2013 183
ENQUETE 01 Informatique 2007
59 entreprises sondées, entre 10 et 500
salariés
 80% des entreprises françaises ont mesuré le coût
d’implémentation d’un ERP
 63% le jugent trop élevé, 28% correct
 59% seulement ont aussi évalué les coûts internes
 Freins au calcul: sa lourdeur
(C) J. Sornet - 2013 184
LE MONTANT DE
L’INVESTISSEMENT
 L’adoption d’un ERP représente un investissement
 Le montant de cet investissement peut-être
considéré raisonnable quand l’implémentation
initiale du produit représente de 1 à 3% du chiffre
d’affaires
 Le rapport investissement / CA peut cependant
atteindre 8 ou 9% pour de grands projets
d’importance stratégique, ou dans des secteurs
particuliers
(C) J. Sornet - 2013 185
ETUDE 2010
http://www.erp-infos.com/info_article/m/1310/erp-report-2011--
la-situation-sameliore.html
(C) J. Sornet - 2013 186
LE COUT DES LICENCES
ERP Les licences sont payées en une fois, lors de
l’installation
 Les éditeurs facturent généralement les licences par
poste utilisateur, avec une éventuelle dégressivité en
fonction du nombre de postes
 Le prix moyen par poste est de l’ordre de 2300€ (de
1500 à 4000€) et varie selon le nombre de fonctions
couvertes
 Le prix des licences peut servir de base pour une
estimation grossière des coûts: l’implémentation
coûte x fois les licences
 Cette approximation se justifie car le budget dépend
du périmètre fonctionnel, donc du prix de la licence,
et du nombre de postes concernés dans
l’organisation (C) J. Sornet - 2013 187
LE RAPPORT
COUT/LICENCES Le coût global d’implémentation d’un ERP peut représenter
de 2 à 12 fois celui des licences (on admet une valeur
modale de 7)
 Un rapport plausible peut être déduit de la taille de
l’organisation concernée et du degré de pré-paramétrage de
l’ERP:
(C) J. Sornet - 2013 188
LA NEGOCIATION DU PRIX
 Sur un marché des ERP très concurrentiel, la
négociation des licences ou des prestations est
toujours possible
 L’importance du projet ou son exemplarité sont des
arguments sérieux
 Mais deux écueils sont à éviter:
- Mettre une pression trop forte sur les prestataires
(voir ci-dessus la sous évaluation des prestations)
- Accepter, en contrepartie d’une réduction, un
contrat prévoyant des compléments à des conditions
peu avantageuses ou non définies, ou prévoyant une
maintenance plus coûteuse
(C) J. Sornet - 2013 189
LES COUTS LIES A
L’ORGANISATION
 L’appairage ERP – Organisation génère une charge
immédiate (redéfinition des postes, des processus,
formation) et une charge différée (temps d’appropriation,
réglages)
 La charge immédiate comprend des coûts externes (les
factures de prestataires) et d’autres internes, qui doivent
être calculés (temps passé x taux horaire)
 Une partie de la charge interne correspond à l’étude
préalable et au choix de l’ERP
 Les coûts différés ne peuvent être connus avec précision
que si un système de relevés est mis en place, s’il se
justifie (sachant qu’il y a obligatoirement un coût de prise
en main)
 Un audit est possible en cas de lourd dysfonctionnement(C) J. Sornet - 2013 190
ETUDE 2007
http://pro.01net.com/editorial/340501/pgi-demandez-laddition/
(C) J. Sornet - 2013 191
LA MAINTENANCE
 Le « système » ERP génère des charges de
maintenance (matériels, réseaux, logiciels
d’exploitation et ERP)
 Les éditeurs d’ERP facturent la maintenance en
fonction du montant des licences (de l’ordre de 18 à
22% chaque année)
 S’ajoute le coût généré par les changements de
version d’ERP (implantation, test de non-régression,
formation éventuelle)
 Les éditeurs d’ERP admettent généralement que
leurs clients conservent l’avant-dernière version
durant plusieurs mois ou années
(C) J. Sornet - 2013 192
L’EXPLOITATION
 L’exploitation d’un ERP génère des charges de
même nature que tout système informatique:
- Energies, consommables
- Locaux et entretien
- Abonnements, assurances
- Formation (mise à jour, arrivants)
- Personnel
 Ces charges peuvent être en grande partie diffuses
au sein des services utilisateurs (et donc difficiles à
appréhender)
(C) J. Sornet - 2013 193
COUTS CACHES
 Les coûts cachés sont par définition incontrôlables, mais
réels et prévisibles
 Ils sont d’autant plus importants que l’implémentation de
l’ERP a été peu soignée
 Ils résultent:
- De dysfonctionnements des processus opérationnels
- Des résistances et de l’inertie des acteurs (pas d’utilisation
du système, maintien de pratiques parallèles …)
- De l’autoformation ou de l’assistance entre collègues au-
delà du « normal »
- D’un climat délétère …
 Ces phénomènes doivent être détectés au plus vite par
l’encadrement de proximité pour apporter des solutions
évitant des dérives excessives
(C) J. Sornet - 2013 194
LES SOLUTIONS
HEBERGEES
 Une redevance est facturée pour les solutions
hébergées (type SaaS)
 La redevance est souvent calculée par utilisateur et
par mois
 Un forfait peut-être demandé pour le démarrage du
service (il correspond à la mise en exploitation chez
le prestataire : mise en œuvre d’une capacité de
stockage et de traitement, ouverture de comptes de
connexion, paramétrage)
 L’hébergement ne dispense pas l’entreprise d’un
réseau de postes de travail connectés, qui doit être
financé et entretenu (une infogérance est possible)
(C) J. Sornet - 2013 195
ERP INTERNALISE OU
EXTERNALISE (2010)
(C) J. Sornet - 2013 196
B – EXEMPLES DE COUTS
Ces exemples sont des illustrations
plausibles, mais ne constituent
aucunement des engagements
contractuels ou tarifaires de la part des
éditeurs concernés
(C) J. Sornet - 2013 197
TARIFICATION SAP /R3
 Entreprise à 15M€ de CA, 35 utilisateurs de SAP
:modules SAP MM (achats – stocks), FI (comptabilité
générale), PP (gestion de la production), SD
(administration des ventes)
 Licences: 4000€ par utilisateur, soit 140000€
 Consultants pour mise en place: 170000€ (200j à 850€)
 Equipements et logiciel de base:(ORACLE ou SQL
Server): 50000€
 Maintenance SAP: 14%, soit 19600€ par an
 Tierce maintenance applicative et assistance: 50j par
an à 850€, soit 27500€ par an
 Coût initial: 360000€ (2,4% du CA)
 Sur 5 ans: 595500€
 A ajouter: charges internes, exploitation …
(C) J. Sornet - 2013 198
COUT SAP All In One
100 utilisateurs sur 5 ans
 Licence 4000 euros (3000 à 6000 selon options)
 Maintenance 22%
 L’implémentation initiale est supposée coûter
autant que les licences (x2), soit 400 000 €
 Licences: 400 000€
 Sur 5 ans:1 240 000€
 A ajouter: charges d’étude, équipements,
personnel interne, exploitation …
(C) J. Sornet - 2013 199
TARIF BUSINESS BY DESIGN
SAP (2013 - Hors installation ou
abonnement)
(C) J. Sornet - 2013 200
COUT SAP Business By Design
100 utilisateurs sur 5 ans
 Démarrage / installation : 24 900€
 Redevance par utilisateur: 179€/mois
 Coût sur 5 ans: 1 098 900€ (contre 1 240 000€
pour All in One en interne cf supra)
 Sans tenir compte des gains en équipements,
personnel d’exploitation …
(C) J. Sornet - 2013 201
COMPARATIF COMPLET
SUR 10 ANS
 Hypothèses:
- Gain de un emploi en Saas (50 000 par an)
- Charge d’exploitation et d’équipement annuelle
de 20 000 par an en interne et de 15 000 en
Saas
- 100 utilisateurs (cf supra)
 All in One interne:
- Coût 1 680 000 + 10x50 000 +10x20 000 =
2 380 000
 By Design:
- Coût 2 172 900 + 10x15 000 = 2 322 900
(C) J. Sornet - 2013 202
SAP BUSINESS ONE (2004)
 Entreprise de 30 salariés utilisateurs, CA de 2,7M€
 Licences: 2500 x 30 = 75 000€
 Prestations: d’installation: 40 jours à 900€ = 36
000€
 Autres prestations: 20 000€
 Equipements: 30 000€
 Maintenance annuelle 18%: 13 500€
 Total sur 5 ans: 228 500€
 Coût initial / CA: 161 000/ 2 700 000 = 6%
 Rapport coût initial / licences: 2,15
(C) J. Sornet - 2013 203
SAGE X3 (2011)
 PME de 40 salariés, dont 8 utilisateurs de l’ERP,
CA de 4,2 M€
 Activité 100% nationale
 Licence SAGE X3 Standard: 20 000€
 Intégration et autres prestations: 30 000€
 Coût d’installation: 50 000€
 Coût / CA: 1,2%
(C) J. Sornet - 2013 204
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PROJET ERP

  • 1. LA MISE EN ŒUVRE D’UN ERP Ce cours aborde largement la problématique des ERP et va au- delà du référentiel du DSCG sur certains aspects. 1 (C) J. Sornet - 2014
  • 2. SOMMAIRE  1 - Les principes de l’ERP  2 - Le marché des ERP  3 - L’ERP dans l’organisation  4 – L’implémentation d’un ERP  5 – Les problèmes liés à l’ERP  6 - Les coûts de l’ERP 2(C) J. Sornet - 2013
  • 3. 1 - LES PRINCIPES DE L’ERP (C) J. Sornet - 2013 3
  • 4. A – LES CARACTERISTIQUES DE l’ERP (C) J. Sornet - 2013 4
  • 5. LES DENOMINATIONS  ERP = Enterprise Resource Planning (planification de la ressource de l’entreprise), dénomination apparue au début des années 90  # PGI – Progiciel de Gestion Intégré (nom insistant plus nettement sur l’intégration) (C) J. Sornet - 2013 5
  • 6. LES ORIGINES  L’ERP est une évolution du MRP 2 – Manufacturing Resource planning (intégration plan de commandes - production) du début des années 70  SAP (Systems, Applications & Products in data processing), société créée en 72 par d’anciens informaticiens d’IBM Allemagne, a produit le premier ERP sur la base de logiciels développés sur mesure (System R) (C) J. Sornet - 2013 6
  • 7. LES ATTRIBUTS  Progiciel qui, en théorie : - Prend en charge tous les processus d’une entreprise, couvre la totalité du SI d’une organisation - Garantit l’unicité de l’information - Résulte d’une conception unique, homogène  En pratique : - L’ERP peut avoir un périmètre fonctionnel limité (quelques fonctions, toute l’entreprise mais pas l’entreprise étendue - CRM, SCM, e- commerce …) - Rares sont les ERP qui ne résultent pas de l’assemblage de produits d’origines différentes (C) J. Sornet - 2013 7
  • 8. LES VISEES DE L’ERP  Remédier aux défauts des systèmes non-intégrés, non homogènes, peu interopérables, éviter les saisies multiples  Réunir des fonctionnalités de gestion dans un seul produit  Coordonner les activités, assurer la transversalité (processus)  Réduire les coûts par la rationalisation du système d’information (C) J. Sornet - 2013 8
  • 9. REMEDIER … (C) J. Sornet - 2013 9
  • 10. REUNIR … (C) J. Sornet - 2013 10
  • 11. COORDONNER … (C) J. Sornet - 2013 11
  • 12. REDUIRE LES COUTS … Exemple  MICROSOFT a investi 25M$ dans SAP /R3 dans les années 90 pour remplacer des dizaines de SI différents au niveau mondial  Bill Gates pense ainsi économiser 18M$ par an  … Ceci toutefois après une premier échec => Bill Gates a décidé de piloter lui-même ce nouveau projet (C) J. Sornet - 2013 12
  • 13. LES APPORTS OBJECTIFS  Pas d’interfaçage programmé « maison », données partagées en temps réel, interopérabilité  Ergonomie uniforme  Introduction de bonnes pratiques grâce au travail de synthèse des éditeurs  Evolution cohérente et régulière par l’éditeur  Décloisonnement par la prise en charge des processus (si l’adaptation à l’organisation est bonne), d’où limitation des erreurs et réduction des délais, meilleure réactivité  Possibilité de suivre les données de performance en temps réel  Standardisation pouvant faciliter les échanges inter- entreprises (C) J. Sornet - 2013 13
  • 14. L’ERP PEUT FAVORISER LA PRODUCTIVITE  Exemple ERICSON: - Prise de commande client en 10’ (au lieu d’1h) - Passation d’une commande en moins de 5’ (au lieu de 1 à 4h) - Planification de la production en 30’ (au lieu de 18h) • C’est un moyen de remettre une organisation en ordre (C) J. Sornet - 2013 14
  • 15. LES ENJEUX STRATEGIQUES  Agilité de l’entreprise (avantage de réactivité) ou au moins alignement sur la concurrence  Meilleure satisfaction des clients (par le pilotage des processus)  Mise en évidence des potentiels de progrès (les failles de l’organisation, qui ralentissent les processus, deviennent visibles)  L’ERP accompagne la stratégie (alignement stratégique) : nouveaux marchés, fusions, externalisation, international, … (C) J. Sornet - 2013 15
  • 16. QUELQUES INCONVENIENTS  Mise en place lourde, souvent longue  Choix crucial (changement ou sortie difficile)  Impact sur l’organisation (il faut s’adapter à l’ERP)  Dépendance d’un éditeur, de sa capacité de suivi, de sa vision de la gestion, évolution non maîtrisée  Parfois nécessité de compléments spécifiques ou d’interfaces avec d’autres applications (« trous fonctionnels » laissés par l’ERP)  Important délai de prise en main, relative complexité (C) J. Sornet - 2013 16
  • 17. L’EVOLUTION DES ERP (C) J. Sornet - 2013 17
  • 18. UN PERIMETRE CROISSANT  A l’origine: noyau de gestion interne (comptabilité, commercial, production)  Puis développement de fonctionnalités métier externes (clients, fournisseurs, partenaires) : - SCM (supply chain management), flux logistiques - CRM (customer relationship management) - E-commerce et places de marché (BtoB – vers clients distributeurs) - CRP (Customer centric Resource Planning), ERP centré sur la relation client - XRP (eXtended Resource Planning) ou ERP 2, intégrant les processus interentreprises, les partenariats, l’ECR – Efficient Consumer Response (C) J. Sornet - 2013 18
  • 19. LA DIFFERENCIATION DES ERP  ERP propriétaire (licence éditeur)  ERP libre (open source), dont il existe souvent une version gratuite « communautaire » et une version professionnelle avec support  ERP vertical (ERP métier, adapté à une filière professionnelle) ou horizontal (ERP généraliste, pour toute entreprise)  Par le degré d’intégration (capacité à fournir une image unique de l’information)  Par la couverture opérationnelle ou le périmètre fonctionnel (capacité à fédérer les processus dans divers domaines) (C) J. Sornet - 2013 19
  • 20. B – LES PRINCIPES MIS EN ŒUVRE DANS UN ERP (C) J. Sornet - 2013 20
  • 21. LES PRINCIPES DE BASE  Base de données commune (en théorie, car parfois il y a interfaçage interne), référentiel de données unique  Regroupement de plusieurs fonctions  Saisie unique, traçabilité des informations  Adaptabilité (modularité – modules fonctionnels en option, paramétrage)  Gestion coordonnée des activités d’une entreprise (C) J. Sornet - 2013 21
  • 22. LE SCHEMA DE PRINCIPE (C) J. Sornet - 2013 22
  • 23. Exemple: DES MODULES SAP (C) J. Sornet - 2013 23
  • 24. Les analyses de gestion ou Business Intelligence  Synthèses ou analyse de données, périodiques ou à la demande  Faciles pour ce qui est prévu dans l’ERP  Base de données très complexe => les traitements personnalisés nécessitent une préparation et des outils d’extraction  Méthode OLAP (OnLine Analytical Processing) - Cube objet/espace/temps - générant une base intermédiaire simplifiée (data warehouse) selon un schéma préétabli  Plus outils de requêtage, d’analyse, de reporting ou de présentation (C) J. Sornet - 2013 24
  • 25. LE PRINCIPE DES EXTRACTIONS (C) J. Sornet - 2013 25
  • 26. Exemple: LE REPORTING SAP (C) J. Sornet - 2013 26
  • 27. L’INTEGRATION  Les caractéristiques de l’ERP facilitent l’intégration de la gestion : - L’unicité des données les rend disponibles instantanément en tout lieu - La couverture fonctionnelle par un même logiciel favorise les échanges, la synchronisation, les contrôles - Chaque personne ou entité est insérée dans un ensemble cohérent et réactif  L’ERP apporte une solution de gestion intégrée, par opposé à une solution discrète (basée sur différents logiciels) (C) J. Sornet - 2013 27
  • 28. LE WORKFLOW  Les ERP disposent en général d’un moteur de workflow qui automatise les flux d’information dans l’organisation  Une donnée saisie est propagée aux modules en ayant besoin  Des acteurs sont prédéfinis pour traiter l’information au bon moment  Un flot de traitements est ainsi provoqué selon un schéma préprogrammé standard ou sur mesure  Le workflow est, comme la base de données unique, un facteur d’intégration par les processus (C) J. Sornet - 2013 28
  • 29. LES MODES D’INTEGRATION PAR L’ERP (C) J. Sornet - 2013 29
  • 30. C – LA TECHNIQUE DE L’ERP (C) J. Sornet - 2013 30
  • 31. L’ARCHITECTURE TECHNIQUE DE L’ERP  L’ERP est un ensemble de programmes  Les programmes sont réalisés dans un langage général ou propre à l’ERP (ex: ABAP, proche du COBOL pour SAP, PL/SQL pour ORACLE)  Les ERP exploitent une base de données relationnelle standard (SQL Server, ORACLE …) ou une base propriétaire (ex: HANA depuis 2013 pour SAP Business Suite)  Une interface est généralement nécessaire entre les programmes de l’ERP et un SGBD standard (C) J. Sornet - 2013 31
  • 32. L’ERP ET LA BASE DE DONNEES : alternative (C) J. Sornet - 2013 32
  • 33. LES ENVIRONNEMENTS DE L’ERP  L’ERP doit offrir plusieurs environnements, ayant chacun leur base de données  L’environnement de production est celui où l’ERP est exploité pour la gestion  L’environnement de test permet de vérifier le fonctionnement de l’ERP et de mettre au point son paramétrage sans altérer la production  L’environnement de développement permet des adaptations spécifiques de l’ERP (réalisation de programmes dans un langage adapté à l’ERP, parfois fourni par son éditeur) (C) J. Sornet - 2013 33
  • 34. 2 - LE MARCHE DES ERP (C) J. Sornet - 2013 34
  • 35. A – L’OFFRE ERP (C) J. Sornet - 2013 35
  • 36. LA CONSTRUCTION DE L’OFFRE  Le plus souvent, l’ERP est né de la reprise d’un développement sur mesure, qui est étoffé et adapté  Une offre multiple s’est construite progressivement,  Une concentration s’opère autour de grands éditeurs Noter: l’absorption d’un éditeur s’accompagne d’un engagement de suivi du produit, sur une période limitée mais parfois assez longue (ex: PeopleSoft et ORACLE)  Les ERP libres ou « open source » évoluent par mise en commun des développements au sein d’une communauté (C) J. Sornet - 2013 36
  • 37. Exemple: LE DEMARRAGE DE SAP (Michel Volle) (C) J. Sornet - 2013 37
  • 38. Exemple: LA CROISSANCE EXTERNE D’INFOR  INFOR est une société non cotée, détenue par un fond d’investissement privé, fondée en 2002 (AGILISYS)  Acquisitions successives : Brain (2002), Future Three (2003), Infor business solutions, Daly.commerce, Lilly Software (2004), Formation Systems, Inc. (2005), SSA Global, Geac, Datastream, Systems Union (2006), Hansen Information Technologies (2007), MAPICS, Workbrain (2007), Lawson (2011) (C) J. Sornet - 2013 38
  • 39. LE GLISSEMENT VERS LES PME  Les grandes entreprises se sont largement équipées en ERP depuis plusieurs années  Les éditeurs se sont donc orientés successivement vers les entreprises moyennes, puis vers les TPE  Ceci impose une simplification de la mise en oeuvre des ERP et une adaptation rapide aux différents contextes grâce à des solutions métier ou sectorielles  La mise à disposition de l’ERP via internet (hébergement) est en phase avec cette évolution, car le côté purement technique de l’ERP est en grande partie évacué (C) J. Sornet - 2013 39
  • 40. LES PRINCIPAUX PRODUITS PROPRIETAIRES EN 2013 (1/2)  SAP Business Suite et dérivés (leader)  ORACLE JD-Edwards, People Soft, E-Business Suite et intégrateur Fusion Applications depuis 2012  LAWSON (racheté par INFOR en 2011) S3 (services), M3 (manufacturing) et ses déclinaisons en ERP verticaux  MICROSOFT Dynamics AX pour moyennes et grandes entreprises, Dynamics NAV pour PME (ex NAVISION)  INFOR LN (ex Baan), M3 (ex LAWSON), SyteLine, Visuel, Adage (ex Blending Process) … gamme d’ERP sectoriels prêts à l’emploi (C) J. Sornet - 2013 40
  • 41. LES PRINCIPAUX PRODUITS PROPRIETAIRES EN 2013 (2/2)  SAGE X3 pour les entreprises moyennes et grandes (ex ADONIX 2005), version Standard (nationale) et Premium (internationale), SAGE 100 pour les PME  CEGID Business pour le « mid market » (PME et jusqu’à 1000 employés par unité)  EPICOR (surtout USA) pour les PME/PMI  IFS (origine suédoise) solutions métiers pour les PME/PMI et les divisions de grands groupes (C) J. Sornet - 2013 41
  • 42. L’HISTORIQUE SAP  Avant 1992: SAP /R1 puis /R2 pour mainframe (R=release)  En 1992 SAP /R3 en client-serveur  En 2004 SAP ECC (ERP Central Component), produit intermédiaire regroupant les modules de R3 sur une nouvelle base technologique de développement Web/Java  En 2009 SAP Business Suite, réalisée sur la plateforme NetWeaver d’intégration SOA – Architecture Orientée Services et un EAI fédérant SAP ERP (ex R3), CRM, SCM, SRM (Supplier Relationship Management) et PLM (Product Lifecycle Management – Gestion des cycles de vie produits et services associés) (C) J. Sornet - 2013 42
  • 43. L’EVOLUTION DES ERP SAP (C) J. Sornet - 2013 43
  • 44. LA PLATEFORME NETWEAVER (intégration SOA) (C) J. Sornet - 2013 44
  • 45. L’ARCHITECTURES DES ERP SAP (C) J. Sornet - 2013 45
  • 46. LA GAMME SAP EN 2013  SAP Business Suite : base produit, dans la continuité de R3 et SAP ECC, qui repose sur la plateforme NetWeaver  L’offre SAP dérive de Business Suite : - SAP-ERP est le noyau central de l’offre destinée aux grandes entreprises, qui peut-être complété par SAP CRM, SAP SCM … - SAP Business All in One : versions préconfigurées et pré-paramétrées qui visent les entreprises moyennes (plus de 70 utilisateurs, 25 domaines d’activité) - SAP Business One est un produit complet et non modulaire destiné aux petites entreprises (10 à 250(C) J. Sornet - 2013 46
  • 47. LES PRINCIPAUX PRODUITS LIBRES (open) en 2013  Compiere (2000), plus de100 partenaires  Open ERP ex Tiny ERP (2002), 1000 développeurs  ERP5 (2003), ERP5 Express Saas (2007), 500 développeurs  Néogia (2004), 70 développeurs  OpenBravo (2005), implantation internationale (C) J. Sornet - 2013 47
  • 48. L’OFFRE DE SERVICE EN LIGNE  Il s’agit d’application hébergées : mode ASP (application service provider) devenu SaaS (Software as a Service)  Les éditeurs tendent tous à offrir des architectures orientées services (SOA) pour une exploitation SaaS  Exemple: SAP Business ByDesign, SAGE X3 mode SaaS, LAWSON, CEGID On demand, OPEN ERP SaaS, ERP5 Express  Ces offres se présentent parfois sur le « cloud » (serveurs diversifiés) (C) J. Sornet - 2013 48
  • 49. L’ERP « 2.0 »  De « Web 2.0 »  Désigne le développement des interactions entre un utilisateur et un site Internet, ou entre des communautés d'utilisateurs par l'intermédiaire de sites Web, de réseaux sociaux, par téléphonie mobile …  Les techniques réseau sont transparentes  L’intelligence collective est supposée développée (C) J. Sornet - 2013 49
  • 50. B – LES CARACTERISTIQUES DU MARCHE (C) J. Sornet - 2013 50
  • 51. L’ERP ET SES MARCHES SATELLITES (C) J. Sornet - 2013 51
  • 52. LE MARCHE FRANCAIS EN 2006 (C) J. Sornet - 2013 52
  • 53. LES PARTS MONDIALES EN 2010 (Forrester) (C) J. Sornet - 2013 53
  • 54. LE MARCHE EN 2010 (source Nes Security Lab) (C) J. Sornet - 2013 54
  • 55. LES PREVISIONS DU MARCHE GLOBAL 2011 - 2015 (C) J. Sornet - 2013 55
  • 56. L’EVOLUTION DU MARCHE FRANCAIS 2005 a 2007 (C) J. Sornet - 2013 56
  • 57. LA CROISSANCE DU MARCHE Saas (en général) http://www.erp-infos.com/info_article/m/1427/21--de-croissance-du- marche-mondial-du-saas-selon-le-gartner.html (C) J. Sornet - 2013 57
  • 58. LES PERSPECTIVES Saas - ERP http://www.channelnews.fr/expertises/56/9652-le-saas-source- de-croissance-pour-le-marche-de-lerp.html (C) J. Sornet - 2013 58
  • 59. LA SYNTHESE DU MARCHE  Croissance annuelle d’environ 3% depuis 2004 (licences, services éditeurs et maintenance)  Un creux en 2008 (crise)  Répartition: licences # services < maintenance  Léger essoufflement depuis 2012  Le SaaS commence à investir le marché des ERP et « pourrait » (? À confirmer ?) tirer la croissance jusqu’en 2015 (C) J. Sornet - 2013 59
  • 60. LES TAUX D’ADOPTION DES MODULES ERP (C) J. Sornet - 2013 60
  • 61. LE MARCHE FRANCAIS PAR FONCTION Revenus licences et maintenance en % (C) J. Sornet - 2013 61
  • 62. C – EXEMPLES D’OFFRES PROPRIETAIRES (2013) (C) J. Sornet - 2013 62
  • 63. L’OFFRE SAP BUSINESS SUITE (C) J. Sornet - 2013 63
  • 65. LES COMPLEMENTS FONCTIONNELS BUSINESS SUITE  Relation client SAP CRM  Relation fournisseurs SAP SRM (Supplier Relationship Management)  Cycle de vie produit SAP PLM (Product Lifecycle Management)  Supply Chain SAP SCM  Modules de business intelligence disponibles sous NetWeaver : - Crystal report (conception de rapports) - Business object (OLAP, Microsoft Office, analyse en libre service, data mining, …) (C) J. Sornet - 2013 65
  • 66. LE PACKAGE CENTRAL SAP ERP Base de données ORACLE, SQL Server ou HANA (C) J. Sornet - 2013 66
  • 67. LA COUVERTURE FONCTIONNELLE DE SAP ERP  Gestion commerciale  Gestion des achats  Gestion des stocks  Gestion de la production  Gestion de projets  Gestion de la maintenance  Gestion des services  Gestion qualité  Gestion de la performance  Applications décisionnelles  Comptabilité, contrôle de gestion, flux financiers  GRH et administration du personnel  Services partagés (déplacements, intéressement, sécurité, immobilier) (C) J. Sornet - 2013 67
  • 68. L’APPROCHE ALL IN ONE - PME http://www.viseo-bs.com/sap-business-all-one Base de bonnes pratiques métier personnalisée (C) J. Sornet - 2013 68
  • 69. EXEMPLE DE DECLINAISON PAR ACTIVITE La tendance est, en dehors des grandes entreprises à projet spécifique, à proposer des solutions pré- paramétrées : (C) J. Sornet - 2013 69
  • 70. L’OFFRE BUSINESS ONE – SIMPLIFICATION MAXIMALE POUR LES PE  Package non-modulaire pour les PE de 10 à 250 personnes  Gestion financière  Administration des ventes  CRM  Logistique, achats  Gestion des stocks  Gestion de production  Gestion du SAV  Gestion du personnel  Workflow  Reporting  Mobilité (C) J. Sornet - 2013 70
  • 71. L’OFFRE SAGE X3 (C) J. Sornet - 2013 71
  • 72. LE SCHEMA D’ENSEMBLE (C) J. Sornet - 2013 72
  • 73. LES CARACTERISTIQUES  Produit destiné aux PME et au-delà (50 à 5000 employés, 2000 utilisateurs simultanés)  Pré-paramétrage (Edition Standard nationale) ou déploiement en mode projet (Edition Premium multi- législations)  Outils décisionnels intégrés  Base de données ORACLE ou SQL Server  Plateforme intégrant un Web Service SOAP (Simple Object Access Protocol, orienté objets – XML)  Interfaces graphiques, bureautique intégrée, portail Web 2.0  Version SaaS (externalisée) (C) J. Sornet - 2013 73
  • 74. D – EXEMPLES D’OFFRES LIBRES (2013) (C) J. Sornet - 2013 74
  • 75. LES LICENCES LIBRES EN GENERAL  Il existe plusieurs licences « libres » qui se différencient par l’obligation de fournir à la communauté les modifications apportées au produit (CopyLeft)  General Public Licence (GPL): Pas d’obligation de publier les modifications si elles sont personnelles, mais les programmes diffusés doivent être publiés en entier même s’ils ne contiennent qu’un fragment de code sous licence  Mozilla Public Licence (MPL): Moins contraignante que GPL, seules les séquences issues du code sous licence doivent être publiées  AGPL (Affero GPL): Plus contraignante que GPL, obligation au licencié de donner ses sources dès que le produit est accessible sur un serveur(C) J. Sornet - 2013 75
  • 76. L’OFFRE OPEN ERP (C) J. Sornet - 2013 76
  • 77. LES CARACTERISTIQUES  Produit véritablement communautaire (plus de 500 modules, en accroissement constant)  Classification des modules   Licence AGPL  Base de données Postgres (C) J. Sornet - 2013 77
  • 78. UNE COMPARAISON ERP COMMERCIAL - OPEN http://v6.openerp.com/products/business-model (C) J. Sornet - 2013 78
  • 79. VARIANTES DE L’OFFRE OPEN ERP (C) J. Sornet - 2013 79
  • 80. LE BUSINESS MODEL OPEN ERP (C) J. Sornet - 2013 80
  • 81. LES RECETTES ET COUTS (C) J. Sornet - 2013 81
  • 82. UN EXTRAIT DES REFERENCES Open ERP (C) J. Sornet - 2013 82
  • 84. LES CARACTERISTIQUES  ERP Complet Open Source destiné aux PME/PMI  Licence GPL ou MPL  Comme tout ERP, nécessite un accompagnement technique  Base de données ORACLE ou POSTGRES  Compagnie établie aux USA (CONSONA, Indianapolis. Il existe des entreprises support en France) (C) J. Sornet - 2013 84
  • 85. LES LICENCES COMPIERE . (C) J. Sornet - 2013 85
  • 86. LE COMPARATIF DES VERSIONS (C) J. Sornet - 2013 86
  • 87. LE COMPARATIF DES VERSIONS (suite) (C) J. Sornet - 2013 87
  • 88. LE SCHEMA DE LA VERSION ENTREPRISE (C) J. Sornet - 2013 88
  • 89. LA DISPONIBILITE SUR LE « CLOUD » (C) J. Sornet - 2013 89
  • 90. 3 - L’ERP DANS L’ORGANISATION (C) J. Sornet - 2013 90
  • 91. A – LES LIENS ENTRE ERP ET ORGANISATION (C) J. Sornet - 2013 91
  • 92. LA CONVERGENCE ERP- ORGANISATION  L’ERP est un produit standard, qui introduit des différences par rapport à l’existant d’une organisation (format de données et description des objets, contenu des visuels, enchaînement des traitements …)  ERP et organisation doivent êtres mis en phase (alignés)  Le fonctionnement de l’organisation peut évoluer dans une certaine mesure, notamment pour appliquer les bonnes pratiques d’un secteur portées par l’ERP  L’ERP est adaptable: - Paramétrage, choix des modules - Si nécessaire compléments spécifiques ou(C) J. Sornet - 2013 92
  • 93. L’ERP AGIT SUR L’ORGANISATION  L’ERP intègre tout ou partie du système d’information  L’unicité de l’information, le workflow et les procédures métier préétablies permettent la prise en charge des processus transversaux  L’ERP introduit de nouveaux outils et de nouvelles interfaces homme-machine  L’organisation, le travail quotidien sont affectés, l’implantation de l’ERP impose des changements  => Implanter un ERP repose sur un travail préalable d’organisation et de management (C) J. Sornet - 2013 93
  • 94. EXEMPLE D’INTEGRATION DE PROCESSUS: ACTIVITE D’APPROVISIONNEMENT (C) J. Sornet - 2013 94
  • 95. EXEMPLE D’INTEGRATION DE PROCESSUS: ACTIVITE DE VENTE (C) J. Sornet - 2013 95
  • 96. EXEMPLE D’INTEGRATION DES VENTES AU SEIN DES MODULES FONCTIONNELS D’UN ERP (C) J. Sornet - 2013 96
  • 97. LA COUVERTURE MAXIMALE DU SI PAR UN ERP (C) J. Sornet - 2013 97
  • 98. EXEMPLE D’INTEGRATION PAR L’ERP DANS UN RESEAU INTERENTREPRISES (C) J. Sornet - 2013 98
  • 99. EXEMPLE D’INTEGRATION EXTERNE DU e-BUSINESS (C) J. Sornet - 2013 99
  • 100. L’IMPACT DE L’ERP SUR LA STRUCTURE  L’ERP induit de nouvelles compétences (paramétrage, extractions, assistance, workflow, programmation de compléments …), d’où l’utilité d’un centre de compétences ERP (cellule ERP) regroupant fonctionnels et informaticiens  L’ERP impose un contrôle accru des saisies (effet amplifié d’une erreur du fait de la saisie unique), une responsabilisation des opérateurs  L’ERP introduit une transversalité qui tend à réduire (ou atténuer le rôle) des niveaux hiérarchiques  L’ERP redéfinit le contrôle de gestion (les données sont facilement accessibles, évolution vers le conseil interne, allègement du routinier) (C) J. Sornet - 2013 100
  • 101. B – LE CHOIX D’UNE SOLUTION ERP (C) J. Sornet - 2013 101
  • 102. LE CHOIX DE L’ERP EST STRATEGIQUE  L’ERP va conditionner la gestion de l’entreprise durant plusieurs années  L’ERP peut faciliter les relations à l’environnement (clients, fournisseurs, partenaires …) et le développement de l’entreprise (en favorisant la coordination, l’e-commerce, l’international, la logistique …)  Sa mise en place est lourde aux plans organisationnel et financier et le retour en arrière ou le changement d’ERP est difficile (coût, délai, effet sur l’organisation)  => Choix de direction (C) J. Sornet - 2013 102
  • 103. LES ARGUMENTS LES PLUS FREQUENTS DES DIRIGEANTS POUR LE CHOIX D’UN ERP  Recherche de compétitivité, de réactivité (réduction des temps de cycle)  Réduction des coûts (en-cours, stocks, achats, personnel, système d’information …)  Meilleure relation client ou fournisseurs  Mise au net de l’organisation, réduction des gaspillages (C) J. Sornet - 2013 103
  • 104. MAIS LE CHOIX DE L’ERP EST DE RATIONALITE LIMITEE  Opter pour un ERP devrait reposer sur une étude préalable approfondie  Mais tous les paramètres ne peuvent être appréhendés par anticipation  Et trop souvent la solution ERP est décidée : - Hâtivement - Pour de mauvaises raisons - Suggérée par le contexte sans approfondissement suffisant (C) J. Sornet - 2013 104
  • 105. DECISION HATIVE  Etude bâclée sans analyse des enjeux, des obstacles ou même de ce qu’est un ERP  Sous l’influence du milieu professionnel, de conseils peu objectifs  Faute de compétence pour affronter la difficulté (C) J. Sornet - 2013 105
  • 106. POUR DE MAUVAISES RAISONS  Pour céder à une mode managériale (l’ERP est un symbole de modernisation et le PDG veut montrer que son entreprise est innovante et dynamique)  Par mimétisme  A la demande des informaticiens, qui veulent un système « moderne » et valorisant  Par cartésianisme pur (alors que l’informatique de l’organisation obéit à une logique floue)  Car l’outil « forcera des changements », après plusieurs tentatives infructueuses (C) J. Sornet - 2013 106
  • 107. SUGGEREE PAR LE CONTEXTE  Pour étayer l’image d’une stratégie ambitieuse et prometteuse  Pour créer un effet d’annonce  Pour justifier une réorganisation  Pour réduire le pouvoir de l’informatique interne (« état dans l’état »)  Car l’ERP est imposé par un groupe ou un partenaire (C) J. Sornet - 2013 107
  • 108. LES QUESTIONS A SE POSER  Quel besoin de management sera satisfait par l’ERP? Est-il compatible avec la stratégie, lui est-il favorable (alignement stratégique) ?  Quel avantage compétitif sera trouvé ? L’ERP va-t- il permettre de créer de la valeur ?  De quel niveau d’intégration ais-je réellement besoin ?  Quel doit-être le périmètre fonctionnel immédiat de l’ERP, peut-il évoluer progressivement ?  L’ERP doit-il se projeter à l’extérieur de l’entreprise ?  Comment vérifier que l’ERP sera adapté au besoin et accepté ? (C) J. Sornet - 2013 108
  • 109. AVOIR UNE DEMARCHE PROACTIVE  Une démarche proactive, anticipée, voire planifiée (cf schéma directeur) permet d’organiser le changement et de rationaliser par étapes, d’implanter l’ERP par tranches fonctionnelles (modules) selon des priorités  Une démarche réactive (d’origine interne, comme la réaction d’un dirigeant, ou externe comme un impératif commercial soudain) génère de la précipitation et des risques organisationnels supplémentaires (organisation mal préparée, formation insuffisante, paramétrages perfectibles, résistances …) (C) J. Sornet - 2013 109
  • 110. ENQUETE 2010 (C) J. Sornet - 2013 110
  • 111. LA JUSTIFICATION DU CHOIX « ERP »  Une pré-étude doit montrer: - Soit la rentabilité de l’ERP (apports chiffrés > coûts). Mais 30% seulement des entreprises ont un ROI favorable à 4 ans (Informatique Magazine – 1999). - Soit sa nécessité face à la concurrence (éviter une perte de marchés). Mais les avantages concurrentiels ne sont pas toujours trouvés (le « désavantage » du non-ERP étant parfois plus évident).  Une évaluation prévisionnelle des coûts sur plusieurs années est toujours nécessaire. Mais Les coûts peuvent être très sous-estimés à défaut d’une expérience préalable de l’ERP  On ne compare pas fréquemment l’ERP à une solution discrète, moins dans la mode et réputée moins évolutive (C) J. Sornet - 2013 111
  • 112. C – LES VISIONS POSSIBLES DE L’ERP (OU COMMENT EFFECTUER LE BON CHOIX) (C) J. Sornet - 2013 112
  • 113. L’ERP EN TANT QU’OUTIL  L’ERP est un outil qui suscite des attentes diverses : - Rationalisation des logiciels et réduction de la charge de maintenance (informaticiens) - Meilleur support des activités (utilisateurs) - Aide au management (direction) - Retour sur investissement (financiers)  Un outil, à lui seul, n’apporte pas la solution de problèmes de management et d’organisation. Il est une aide à la mise en œuvre de solutions préalablement établies  Cet outil, qui façonne le SI, doit être promu par le soutien de la direction et l’implication de ses utilisateurs (C) J. Sornet - 2013 113
  • 114. L’ERP EN TANT QUE MODELE  Le produit qui vient d’un éditeur sérieux transcrit les meilleures pratiques d’un secteur d’activité, ou de la gestion en général  Cet ERP peut induire une bonne évolution de l’organisation du travail (être structurant) s’il est pertinent  Un ERP indiscutablement performant dans un secteur d’activité se présente comme une source de benchmarking : «Les autres le font, ils réussissent, pourquoi pas nous? »  Il peut alors provoquer, avant son installation, une réflexion pour améliorer l’organisation (C) J. Sornet - 2013 114
  • 115. L’ERP EN TANT QUE FACTEUR DE TRANSVERSALITE  C’est généralement un des buts affichés …  Mais l’organisation ne recèle-t-elle pas de « chapelles » et de conflits de pouvoir incompatibles, qui devront être résolus avant?  L’approche processus sera-t-elle soutenue par la direction? Est-elle adaptée au mode de production?  Les employés sont-ils prêts à prendre le pouvoir qui leur sera dévolu, à être plus autonomes, responsabilisés?  Les qualifications peuvent-elles garantir des sources de données sans erreur? (C) J. Sornet - 2013 115
  • 116. L’ERP EN TANT QUE SOLUTION GLOBALE  Quel est le niveau d’acceptation par l’organisation d’une solution obligatoirement brutale si elle n’est pas déployée progressivement ?  Une solution globale est-elle avantageuse par rapport à un complément ciblé (CRM, SCM, GRH …)?  La modélisation préalable qui a en principe été faite de l’organisation est-elle assez juste et significative pour que l’adaptation soit réussie?  Ne va-t-on pas vers de nombreuses adaptation spécifiques dénaturant l’ERP et rendant ses évolutions délicates (lors des changements de version) ? (C) J. Sornet - 2013 116
  • 117. D – LE BUSINESS PROCESS RENGINEERING (BPR) (C) J. Sornet - 2013 117
  • 118. LE CONCEPT DE BPR  HAMMER et CHAMPY  Trois questions à la base du BPR : - Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons? - Comment le fait-on aujourd’hui? - Comment pourrait-on le faire différemment et de manière plus efficace? • Le BPR peut être radical, (remise à plat globale et décidée par la direction) pragmatique (progressif, avec réévaluation des pratiques) ou opportuniste (déclenché par un événement)
  • 119. CE QUE L’ENTREPRISE ATTEND DU BPR • Réduction des délais, amélioration des temps de réponse et de la réactivité • Réduction des coûts • Amélioration de la qualité, meilleure satisfaction client • Plus de travail en équipe et de partage d’information • Responsabilisation des employés à tous niveaux
  • 120. LES EFFETS DU BPR SUR L’ORGANISATION  Recentrage sur les activités à forte valeur ajoutée, sur les processus clé  Possible réduction d’effectifs (downsizing)  Aplanissement des niveaux hiérarchiques (delayering), empouvoirement, autonomie  Intégration transversale, pénétration du besoin client dans l’organisation  Fédération d’ilots applicatifs constitués au fil du temps
  • 121. LE LIEN ENTRE ERP ET BPR  L’ERP n’est pas un projet purement informatique, il touche à l’organisation et est l’occasion d’améliorer les flux de gestion  Le BPR s’intègre donc à la démarche ERP : - Le BPR radical peut justifier l’ERP. On étudie au préalable les processus clé pour les optimiser, ce BPR aide au choix de l’ERP - Le BPR opportuniste peut être justifié par l’arrivée de l’ERP. - Le BPR pragmatique, incrémental peut se faire progressivement après implantation de l’ERP, en considérant l’attente des utilisateurs (C) J. Sornet - 2013 121
  • 122. E – FAIRE ACCEPTER L’ERP (C) J. Sornet - 2013 122
  • 123. L’APPROCHE SOCIOTECHNIQUE  EMERY, TRIST  Cette théorie du management trouve des applications dans l’implantation d’un ERP  L’ERP, objet technique susceptible de modifier l’organisation, peut être contre-productif s’il détruit des structures sociales performantes  Des choix d’organisation subsistent toujours, et un équilibre doit être trouvé entre contraintes technologiques et organisation sociale  Ne pas compter sur la perfection et la rapidité d’un produit que les employés n’arriveront pas à suivre où rejetteront (C) J. Sornet - 2013 123
  • 124. L’ERP INDUIT UN CHANGEMENT, DONC DES RESISTANCES  La résistance est naturelle, elle résulte d’une crainte (ne pas savoir faire, être évalué, perdre du pouvoir, ne plus maîtriser l’information …)  La culture d’entreprise peut être un frein, comme l’habitude d’applicatifs fonctionnels qui seront remplacés par une gestion transversale  L’ERP permet un contrôle accru, immédiat du déroulement des activités, il change les modalités de management (notamment de terrain), ce qui est aussi un facteur important de résistance  L’attitude de la direction, qui porte ou non le projet, peut susciter des doutes ou éclairer le projet (C) J. Sornet - 2013 124
  • 125. LES ATTITUDES FACE AU CHANGEMENT (a priori) (C) J. Sor net - 201 3125
  • 126. LES PHASES DU CHANGEMENT (C) J. Sor net - 201 3 = L’individu décide de changer 126
  • 127. LES CLES POUR REUSSIR LE CHANGEMENT  Etablir un diagnostic, un état des lieux, une « cartographie » des acteurs  Déterminer les enjeux, s’assurer que la solution est adaptée et sera acceptée (au moins à 80%)  Incarner le changement (direction, chef de projet): ne pas déléguer à un sous-traitant  Sensibiliser (unfreezing de Lewin), fixer un délai réaliste mais assez serré pour créer l’urgence  Associer les utilisateurs au changement, écouter l’expertise métier: ne pas choisir un ERP incompatible avec le métier  Se reposer sur le management de terrain, principal interlocuteur des utilisateurs  Communiquer en phase avec les préoccupations concrètes du personnel  Accompagner, former (élaboration), valoriser (ancrage) (C) J. Sornet - 2013 127
  • 128. CHAQUE PHASE NECESSITE UNE COMMUNICATION ADAPTEE (C) J. Sornet - 2013 128
  • 129. 4 - L’IMPLEMENTATION D’UN ERP (C) J. Sornet - 2013 129
  • 130. A – LE PROJET ERP (C) J. Sornet - 2013 130
  • 131. LA METHODE ERP  Implanter un ERP relève d’une démarche de projet de SI  L’étude préalable du projet permet : - De valider le besoin d’ERP - De définir le périmètre fonctionnel concerné, les données associées, les équipements matériels nécessaires - De définir les rapports du futur ERP à l’existant (complémentarités, interfaçages …), d’apprécier la faisabilité - D’évaluer budgets et délais - D’établir un cahier des charges pour l’ERP  L’étude peut être guidée par l’offre du marché des (C) J. Sornet - 2013 131
  • 132. LES COMPETENCES NECESSAIRES AU PROJET  La connaissance de l’entreprise  Les futurs utilisateurs du système  La connaissance de l’ERP et de sa problématique  Editeur, consultant, intégrateur  Des compétences équipements, réseaux …  Services internes, fournisseurs, SSII, constructeur  Une compétence en gestion de projet  Chef de projet interne, si nécessaire secondé par une compétence externe (cabinet d’assistance à la maîtrise d’ouvrage)  Parfois une compétence en développement pour personnaliser l’ERP par des compléments spécifiques  Services internes ou SSII (C) J. Sornet - 2013 132
  • 133. LES PARTICULARITES DU PROJET ERP  Caractéristiques générales d’un projet SI, accentuées du fait de la couverture fonctionnelle étendue de l’ERP  Sauf après une première expérience, le projet ERP est chargé d’inconnues du fait de ses liens à une organisation humaine  L’entreprise sait où il faut aller (intégrer, rendre interopérable, accélérer …)  Les techniciens ou les utilisateurs connaissent leur métier  Mais ils n’ont aucune pratique de l’ERP et de sa problématique : en l’absence de consultant spécialisé, chacun avance « dans le brouillard », en tentant de détecter ce qui se passe pour ajuster la progression  Quand le système est en place, il reste à l’explorer (on découvre ses particularités et ses insuffisances)  Il faudra finalement plusieurs mois pour maîtriser l’ERP (C) J. Sornet - 2013 133
  • 134. L’INTEGRATEUR  L’intégrateur est un conseil (cabinet de consultants, SSII) chargé d’installer, de paramétrer et d’optimiser l’ERP  Il a l’agrément de l’éditeur et des compétences spécifiques au produit  L’intégrateur dispose d’une méthode pour implémenter l’ERP, d’une expérience, il peut conseiller son client sur la démarche à adopter  Il est parfois revendeur de l’ERP (licences), assurant la tierce maintenance, ou chargé d’une tierce recette par son client (C) J. Sornet - 2013 134
  • 136. L’INFRASTRUCTURE MATERIELLE  L’infrastructure est un des éléments de la performance de l’ERP, donc de son acceptation organisationnelle  Elle peut représenter un part conséquente du projet  Sont à considérer: - La performance du réseau interne (protocole, câblage, nœuds) - L’harmonisation des postes de travail, source d’homogénéité de la maintenance et de l’ergonomie (OS, type de micro) - Le nombre et la performance des serveurs (primordiale pour les temps de réponse) (C) J. Sornet - 2013 136
  • 137. B – COMMENT CHOISIR UN ERP (C) J. Sornet - 2013 137
  • 138. CE QU’IMPLIQUE LE CHOIX  Choisir un ERP c’est choisir un produit, un éditeur et un potentiel de soutien (consultants)  Le produit doit répondre à une attente concrète  L’éditeur doit être capable de faire vivre et de soutenir le produit dans les années à venir  Les consultants, généralement partenaires officiels de l’éditeur, permettront une bonne mise en œuvre de l’ERP (C) J. Sornet - 2013 138
  • 139. LE PRINCIPE DU CHOIX  Evaluer le fonctionnement actuel (forces et faiblesses), distinguer les fonctions critiques, lister les fonctionnalités recherchées  Se renseigner sur l’offre du marché  Rédiger un cahier des charges et fixer des critères de choix  Sélectionner des fournisseurs possibles (produit, proximité, notoriété …)  Consulter ces fournisseurs (appel d’offres)  Vérifier les offres (démonstrations), détecter les trous fonctionnels de l’ERP  Choisir  Négocier le contrat (C) J. Sornet - 2013 139
  • 140. LA PRATIQUE  Le cahier des charges est rarement exhaustif, la démarche est donc la suivante: - Appel d’offres sur la base d’une description succincte du besoin (cahier des charges allégé) - Tri des réponses (ERP du marché, prestations annexes) et constitution d’une « short list » de quelques offres - Choix final par approfondissement de la short list (entretiens, démonstrations), notamment pour évaluer le fournisseur, éventuellement exécution de scénarios d’essai prédéfinis  Cette approche doit valider l’interaction ERP- Organisation  La comparaison approfondie des produits est rarement faite (on vérifie simplement qu’il couvre globalement le besoin) (C) J. Sornet - 2013 140
  • 141. LES CRITERES COMPLEMENTAIRES  D’autres critères interviennent dans le choix de l’ERP : - La connaissance de produits de référence du secteur - Le sérieux du (des) fournisseurs, leur réputation - L’expérience acquise d’une partie de l’ERP, - La connaissance du fournisseur et le rejet de certains autres - L’avis d’autres chefs d’entreprises - La qualité de la relation commerciale, la réactivité, l’écoute, la connaissance du métier … (C) J. Sornet - 2013 141
  • 142. FREQUENCE D’APPARITION EN SHORT LIST (USA 2011) http://www.erp-infos.com/info_article/m/1310/erp-report-2011--la- situation-sameliore.html (C) J. Sornet - 2013 142
  • 144. L’ASPECT JURIDIQUE DU PROJET  L’adoption d’un ERP se traduit par un contrat qui règle les relations fournisseur-client durant plusieurs années. Un conseil juridique est donc souhaitable.  Les fournisseurs tendent à refuser les contrats d’implantation au forfait, vu les incertitudes d’un projet ERP (charge et délai sont autant liés à l’organisation qu’au produit)  Les contrats prévoient alors un objectif de coûts et délais avec responsabilité partagée  Il est bon de contractualiser par ailleurs: - La tarification des imprévus, les conditions de leur prise en charge - La substitution en cas de défection du prestataire - Des pénalités liées à la défaillance manifeste du prestataire - Un accompagnement rémunéré du prestataire en cas de sortie à terme de l’ERP (notamment pour changer de produit) (C) J. Sornet - 2013 144
  • 145. C – LE PLANNING ERP (C) J. Sornet - 2013 145
  • 146. LES DELAIS DE MISE EN ŒUVRE D’UN ERP  Exemple théorique : - 3 mois de préparation (étude préalable, étude de l’organisation, décision, mise en place d’une structure de pilotage du projet) - 2 mois pour le choix de l’ERP et des prestataires - 4 mois de mise en œuvre - Plus … 12 mois pour une bonne prise en main par les utilisateurs  La majorité des projets d’implantation demandent initialement entre 4 et 12 mois, les plus longs atteignent 24 mois et plus  La réduction forcée du délai des premières phases peut induire des négligences et provoquer un allongement très important de la suite du projet, un échec et des coûts (C) J. Sornet - 2013 146
  • 147. EXEMPLE DE DELAIS D’IMPLEMENTATION  Données commerciales SAP (2013) : - Business One: 6 à 8 semaines - Business All in One: 8 à 16 semaines - Business ByDesign (SaaS): 4 à 8 semaines  Selon le Journal du Net (avril 2010), le délai moyen de mise en œuvre d’un ERP est de 12 mois (13 mois pour SAP, ORACLE, Microsoft et 11 mois pour SAGE) (C) J. Sornet - 2013 147
  • 148. LA FIABILITE DES PREVISIONS DE DELAIS (C) J. Sornet - 2013 148
  • 149. LES POSSIBILITES DE REDUCTION DES DELAIS  Les éditeurs annoncent des délais raccourcis : - Si le métier correspond à une solution identifiable pré-paramétrée - Si l’entreprise est de petite taille  Les solutions hébergées (SaaS) réduisent les durées d’installation, de déploiement et de mise en place de l’exploitation (mais la préparation, le transfert des données, la révision de l’organisation, le paramétrage, … et le cas échéant l’installation d’un réseau interne de postes de travail subsistent) (C) J. Sornet - 2013 149
  • 150. LES ETAPES FINALES DE L’IMPLEMENTATION  Ces étapes sont primordiales pour la réussite du projet  Il s’agit pour l’essentiel (en plus de l’installation du progiciel) : - De récupérer les données existantes - De former le personnel - De paramétrer le logiciel - De valider son fonctionnement - De mettre en exploitation et déployer l’ERP (C) J. Sornet - 2013 150
  • 151. LA REPRISE DES DONNEES  La reprise consiste à initialiser l’ERP avec les donnés existantes: - Des données non informatisées, qu’il faut trier, vérifier, coder et saisir (opération rare de nos jours, qui peut être très longue) - Des données informatiques, qu’il faut consolider, convertir puis insérer dans la base de l’ERP grâce à des programmes ou des utilitaires paramétrables  La reprise automatique pose toujours des problèmes (un % de données rejetées, à traiter manuellement, des erreurs à corriger, des doublons …) (C) J. Sornet - 2013 151
  • 152. LA PROBLEMATIQUE DE LA FORMATION  La formation des utilisateurs doit se faire juste avant leur implication sur l’ERP  Une formation trop précoce perd de son efficacité (manque de motivation, oubli, trop grande distance entre théorie et pratique … voire changement des paramètres de fonctionnement de l’ERP entre temps)  L’idéal est de former 2 ou 3 semaines avant le basculement vers l’ERP, pour laisser un temps de réflexion collective, en mettant immédiatement à disposition une connexion expérimentale au système et une assistance (C) J. Sornet - 2013 152
  • 153. LE PARAMETRAGE  Le paramétrage nécessite une parfaite connaissance des fonctions et des processus, il est donc réalisé par / sous contrôle des utilisateurs  Il concerne: - L’entreprise (unités, filiales, adresses …) - Certaines données (paramètres, seuils, codage, structure …) - Les règlements et les normes (règles fiscales, plan de comptes …) - Les processus (workflow) (C) J. Sornet - 2013 153
  • 154. LES TESTS FONCTIONNELS  Les tests fonctionnels sont nécessaires avant la mise en exploitation de l’ERP  Ils sont assurés par les utilisateurs du système préalablement formés, assistés des équipes connaissant le produit  Toutes les fonctions et les processus utiles, leurs paramétrages et les données correspondantes sont testés sur la base de scénarios d’essai préétablis  Ces tests pourront être réutilisés (au moins en partie) pour valider chaque déploiement de l’ERP (C) J. Sornet - 2013 154
  • 155. LE DEPLOIEMENT  Le déploiement (vertical ou horizontal, total ou incrémental) peut suivre une exploitation pilote, sur un site ou une fonction choisi  La date du déploiement (la « bascule » vers l’ERP) est déterminée en fonction du cycle d’exploitation de l’entreprise, sachant qu’il y aura toujours des difficultés imprévues et qu’un délai de mise au net ou de montée en puissance de 3 mois est fréquent (perturbations à placer en période « creuse »)  Les utilisateurs doivent être préparés au préalable (formation au produit, aux nouvelles procédures)  Prévoir une assistance rapide et personnalisée (C) J. Sornet - 2013 155
  • 156. L’EXPLOITATION  Les premiers mois (ou premières années) d’utilisation de l’ERP sont l’occasion d’une prise en main par les utilisateurs ET d’améliorations des processus et des paramétrages  Il est donc essentiel que les personnes soient assistées, et que leurs remarques soient exploitées par une cellule de suivi (un « centre de compétence ERP »)  La désignation d’utilisateurs référents (« KeyUsers ») favorise l’adaptation organisation - ERP  La maintenance suppose qu’une procédure soit mise en place pour faire remonter les demandes de correction à l’éditeur (C) J. Sornet - 2013 156
  • 157. LE ROLE DE L’UTILISATEUR REFERENT (KEY USER)  C’est un spécialiste métier désigné et particulièrement formé à l’ERP  Le « Key User » aide ses collègues à s’approprier le logiciel  Il est l’interlocuteur privilégié des informaticiens ou de la cellule ERP  Il fait remonter les difficultés et peut participer à la recherche de solutions (C) J. Sornet - 2013 157
  • 158. LE CHANGEMENT DE VERSION  Les ERP évoluent par versions, et les éditeurs peuvent imposer (avec un délai variable) à leurs clients d’adopter une version récente, sauf à perdre maintenance et assistance  Le changement de version nécessite l’installation, le test et le déploiement de la nouvelle version  Une formation complémentaire peut-être nécessaire, ou des retouches d’organisation  En toute hypothèse, des tests de fonctionnement (tests de non-régression) sont nécessaires et le changement de version est une opération lourde imposant les mêmes précautions que l’implémentation initiale  L’Open Source modifié pose des problèmes particuliers (report des modifications dans le nouveau source ou intégration des modules ajoutés) (C) J. Sornet - 2013 158
  • 159. 5 – LES PROBLEMES LIES AUX ERP (C) J. Sornet - 2013 159
  • 160. A – LES CONSTATS NEGATIFS (C) J. Sornet - 2013 160
  • 161. LE TAUX DE SATISFACTION (2010) (C) J. Sornet - 2013 161
  • 162. LES CRITIQUES COURANTES A L’ENCONTRE DES ERP  Objectifs non atteints  Délais et coûts dépassés  Fonctions annoncées mais inopérantes ou absentes  Impossibilité à revenir en arrière  Sous-utilisation de l’ERP  Lourdeur et rigidité  Difficultés d’appropriation  Obligation de dominer les processus  Maintenance permanente (C) J. Sornet - 2013 162
  • 163. ETUDES 2010 (parmi ceux qui ont été déçus) (C) J. Sornet - 2013 163
  • 164. LA SATISFACTION DANS LE TEMPS  Les prévisions initiales sont rarement atteintes, mais les entreprises sont satisfaites à terme dans une majorité de cas  des personnes mécontentes au démarrage sont souvent finalement satisfaites, après familiarisation  La fusion ERP-Organisation impose un délai pour juger du résultat (mémoire de l’école des Mines – MOURLON, NEYER – 2002): (C) J. Sornet - 2013 164
  • 165. B – L’EVALUATION DE L’ERP (C) J. Sornet - 2013 165
  • 166. COMMENT EVALUER L’ERP  Par les manifestations objectives de son fonctionnement (continuité de l’exploitation, nombre de connexions/volume d’événements traités, temps de réponse, remontées clients et utilisateurs …)  Par l’écoute du SI, la collecte et l’analyse des artefacts ou des critiques explicites (intervention de la cellule ERP, des « Key Users »)  Par un éventuel suivi des coûts spécialement mis en place, favorisant le démasquage des coûts cachés (pointage spécifique)  Par une mesure de la satisfaction des utilisateurs (critère commun à plusieurs approches théoriques) (C) J. Sornet - 2013 166
  • 167. LE MODELE DeLone McLean (1993)  Modèle d’application générale aux SI pour pallier l’insuffisance des mesures d’évaluation objectives  Le SI y est évalué selon 6 thèmes interdépendants : - la qualité intrinsèque du système ; - la qualité de l'information produite ; - l'utilisation qui en est faite ; - la satisfaction des utilisateurs (élément central, synthétique); - son impact individuel ; - son impact organisationnel  Le problème est d’analyser les causes d’insatisfaction (cause multiples et combinées, thèmes interdépendants) (C) J. Sornet - 2013 167
  • 169. COMMENT MESURER LA SATISFACTION DES UTILISATEURS ?  Il n’y a pas de consensus sur les critères à utiliser : par exemple le sentiment net de plaisir ou de mécontentement (Seddon, Kiew)  L’appréciation est subjective => enquêtes, debriefing libre  Des études mettent toutefois en avant quatre déterminants de la satisfaction : - Qualité du système - Qualité de l’information - Utilité perçue - Qualité de l’ingénierie du changement (dont implication des utilisateurs et de la DG)  Aucun avantage ne résulte de l’implémentation incrémentale plutôt que radicale (toutes choses égales par ailleurs), cette alternative relevant d’impératifs techniques (C) J. Sornet - 2013 169
  • 170. C – LES RISQUE LIES A L’ERP (C) J. Sornet - 2013 170
  • 171. UNE CLASSIFICATION DES RISQUES  Risque fonctionnel (fonctions de l’ERP ne correspondant pas aux fonctions attendues, modélisation de l’entreprise impossible avec le paramétrage standard)  Risque organisationnel (mauvaise intégration à l’organisation, rejet)  Risque de mise en œuvre (profil, niveau des utilisateurs insuffisant, formation inadaptée)  Risque technique (mauvais fonctionnement, panne, coupure d’exploitation)  Risque contractuel  Risque économique (coûts)  Risque lié à la dépendance d’un fournisseur (accentué si SaaS)  Risque de rigidité (frein à l’évolution des structures, modèle centralisateur ancré) (C) J. Sornet - 2013 171
  • 172. UNE TYPOLOGIE DES ECHECS (Besson – 1999)  Arrêt face aux difficultés  Révision à la baisse du projet (même raison)  Particularisation excessive sous la pression des utilisateurs  Anciennes procédures figées par le produit (si le BPR n’a pas eu lieu avant)  Fracture entre utilisateurs initiés et les autres  ROI non atteint (C) J. Sornet - 2013 172
  • 173. LA SORTIE DE l’ERP  La sortie prématurée (avant le terme prévu pour l’exploitation) est une situation grave  Elle nécessite de défaire, au moins en partie, une organisation complexe et de lancer un nouveau projet d’implémentation (autre ERP ou solution discrète)  Le coût de sortie peut représenter plusieurs fois celui de l’implantation initiale  Cette sortie représente un échec qui complique l’acceptation du nouveau projet par l’organisation (C) J. Sornet - 2013 173
  • 174. D – L’ALTERNATIVE A UNE SOLUTION ERP (C) J. Sornet - 2013 174
  • 175. L’ERP EST-IL TOUJOURS NECESSAIRE ?  L’ERP vise l’intégration totale, au détriment des spécificités de chaque fonction  Les systèmes d’information se sont souvent construits dans le temps ou les fusions autour de briques applicatives éprouvées, doit-on les abandonner ?  Ou trouve-t-on un avantage concurrentiel, dans l’intégration ou dans telle fonction ?  Existe-t-il d’autres façons de relier les fonctions efficacement ?  L’ERP s’impose-t-il comme « épine dorsale » du SI, alors que d’autres moyens d’intégration existent (EAI, connecteurs) ? (C) J. Sornet - 2013 175
  • 176. LES QUESTIONS QUE PEUT POSER UNE SOLUTION ERP « TYPE »  Comment se différencier de la concurrence si chacun suit les mêmes bonnes pratiques induites par l’ERP ?  Cette question concerne moins le « back office », s’accommodant facilement d’une standardisation, que le « front office » commercial  Peut-on tirer avantage des solutions commerciales standardisées des ERP ?  Comment faire évoluer les pratiques de l’entreprise quand l’ERP impose son standard ?  La nécessaire personnalisation de l’ERP par du spécifique ou l’interfaçage à d’autres applications fait-il perdre les avantages de la standardisation ? (C) J. Sornet - 2013 176
  • 177. LES TAUX DE PERSONNALISATION DES ERP (USA 2011) (C) J. Sornet - 2013 177
  • 178. LE BEST OF BREED COMME ALTERNATIVE  Panachage de plusieurs produits (briques applicatives)  On garde le meilleur dans chaque domaine  Alternative possible aux ERP monolithiques, éventuellement inscrite dans une démarche d’urbanisation  Avantages: conserver une organisation, des processus satisfaisants, disposer des meilleurs produits catégoriels  Inconvénients: interfaçage à réaliser (voir EAI), complexité si les « briques » se multiplient (C) J. Sornet - 2013 178
  • 179. UNE REPONSE DES EDITEURS D’ERP  Ils agencent leurs produits en solutions métiers apportant le meilleur de ce qui leur est possible (l’ERP universel tend à perdre son importance)  Ces solutions bien cadrées réduisent les délais d’implantation et les aléas  Les éditeurs développent des plateformes d’intégration favorisant la communication entre leurs applications qui s’ouvrent à d’autres produits  Exemple: intégrateur Fusion Applications d’ORACLE (C) J. Sornet - 2013 179
  • 180. 6 - LES COUTS D’UN ERP (C) J. Sornet - 2013 180
  • 181. A – LE BUDGET ERP (C) J. Sornet - 2013 181
  • 182. LES BUDGET GLOBAL D’UN ERP L’enveloppe budgétaire globale ou coût total de possession (TCO - Total Cost of Ownership) s’établit sur une durée d’exploitation crédible de l’ERP (5 à 7 ans)  Elle regroupe toutes les charges directes et indirectes : - Le coût de l’étude préalable, du choix - Le prix des licences - Le coût des prestations d’implémentation (consultants , prestations internes, formation, organisation, transfert de données, réalisation d’interfaces ou d’utilitaires) - Le coût du matériel et des logiciels de base - La maintenance des produits et les charges d’exploitation, le coût du personnel d’exploitation (dont le centre de compétence ERP) - Le coût des changements de version prévisibles - Une éventuelle provision pour le coût de sortie (C) J. Sornet - 2013 182
  • 183. LE COUT PREVISIONNEL ETABLI  Le coût prévisionnel établi pour l’ERP comprend souvent le coût d’implémentation (licences, prestations, équipements) et le coût d’exploitation (maintenance, débours et personnel)  Mais les éléments retenus peuvent être très sous- estimés (facteur 2, 3 ou plus parfois), et ils négligent certains aspects du TCO  Ces incertitudes peut être considérablement réduites (jusqu’à 10%) en faisant appel à un cabinet très expérimenté pour l’assistance au maître d’ouvrage  La pression commerciale peut conduire les prestataires à minimiser leurs devis, puis à facturer les compléments (voir la problématique des contrats) (C) J. Sornet - 2013 183
  • 184. ENQUETE 01 Informatique 2007 59 entreprises sondées, entre 10 et 500 salariés  80% des entreprises françaises ont mesuré le coût d’implémentation d’un ERP  63% le jugent trop élevé, 28% correct  59% seulement ont aussi évalué les coûts internes  Freins au calcul: sa lourdeur (C) J. Sornet - 2013 184
  • 185. LE MONTANT DE L’INVESTISSEMENT  L’adoption d’un ERP représente un investissement  Le montant de cet investissement peut-être considéré raisonnable quand l’implémentation initiale du produit représente de 1 à 3% du chiffre d’affaires  Le rapport investissement / CA peut cependant atteindre 8 ou 9% pour de grands projets d’importance stratégique, ou dans des secteurs particuliers (C) J. Sornet - 2013 185
  • 187. LE COUT DES LICENCES ERP Les licences sont payées en une fois, lors de l’installation  Les éditeurs facturent généralement les licences par poste utilisateur, avec une éventuelle dégressivité en fonction du nombre de postes  Le prix moyen par poste est de l’ordre de 2300€ (de 1500 à 4000€) et varie selon le nombre de fonctions couvertes  Le prix des licences peut servir de base pour une estimation grossière des coûts: l’implémentation coûte x fois les licences  Cette approximation se justifie car le budget dépend du périmètre fonctionnel, donc du prix de la licence, et du nombre de postes concernés dans l’organisation (C) J. Sornet - 2013 187
  • 188. LE RAPPORT COUT/LICENCES Le coût global d’implémentation d’un ERP peut représenter de 2 à 12 fois celui des licences (on admet une valeur modale de 7)  Un rapport plausible peut être déduit de la taille de l’organisation concernée et du degré de pré-paramétrage de l’ERP: (C) J. Sornet - 2013 188
  • 189. LA NEGOCIATION DU PRIX  Sur un marché des ERP très concurrentiel, la négociation des licences ou des prestations est toujours possible  L’importance du projet ou son exemplarité sont des arguments sérieux  Mais deux écueils sont à éviter: - Mettre une pression trop forte sur les prestataires (voir ci-dessus la sous évaluation des prestations) - Accepter, en contrepartie d’une réduction, un contrat prévoyant des compléments à des conditions peu avantageuses ou non définies, ou prévoyant une maintenance plus coûteuse (C) J. Sornet - 2013 189
  • 190. LES COUTS LIES A L’ORGANISATION  L’appairage ERP – Organisation génère une charge immédiate (redéfinition des postes, des processus, formation) et une charge différée (temps d’appropriation, réglages)  La charge immédiate comprend des coûts externes (les factures de prestataires) et d’autres internes, qui doivent être calculés (temps passé x taux horaire)  Une partie de la charge interne correspond à l’étude préalable et au choix de l’ERP  Les coûts différés ne peuvent être connus avec précision que si un système de relevés est mis en place, s’il se justifie (sachant qu’il y a obligatoirement un coût de prise en main)  Un audit est possible en cas de lourd dysfonctionnement(C) J. Sornet - 2013 190
  • 192. LA MAINTENANCE  Le « système » ERP génère des charges de maintenance (matériels, réseaux, logiciels d’exploitation et ERP)  Les éditeurs d’ERP facturent la maintenance en fonction du montant des licences (de l’ordre de 18 à 22% chaque année)  S’ajoute le coût généré par les changements de version d’ERP (implantation, test de non-régression, formation éventuelle)  Les éditeurs d’ERP admettent généralement que leurs clients conservent l’avant-dernière version durant plusieurs mois ou années (C) J. Sornet - 2013 192
  • 193. L’EXPLOITATION  L’exploitation d’un ERP génère des charges de même nature que tout système informatique: - Energies, consommables - Locaux et entretien - Abonnements, assurances - Formation (mise à jour, arrivants) - Personnel  Ces charges peuvent être en grande partie diffuses au sein des services utilisateurs (et donc difficiles à appréhender) (C) J. Sornet - 2013 193
  • 194. COUTS CACHES  Les coûts cachés sont par définition incontrôlables, mais réels et prévisibles  Ils sont d’autant plus importants que l’implémentation de l’ERP a été peu soignée  Ils résultent: - De dysfonctionnements des processus opérationnels - Des résistances et de l’inertie des acteurs (pas d’utilisation du système, maintien de pratiques parallèles …) - De l’autoformation ou de l’assistance entre collègues au- delà du « normal » - D’un climat délétère …  Ces phénomènes doivent être détectés au plus vite par l’encadrement de proximité pour apporter des solutions évitant des dérives excessives (C) J. Sornet - 2013 194
  • 195. LES SOLUTIONS HEBERGEES  Une redevance est facturée pour les solutions hébergées (type SaaS)  La redevance est souvent calculée par utilisateur et par mois  Un forfait peut-être demandé pour le démarrage du service (il correspond à la mise en exploitation chez le prestataire : mise en œuvre d’une capacité de stockage et de traitement, ouverture de comptes de connexion, paramétrage)  L’hébergement ne dispense pas l’entreprise d’un réseau de postes de travail connectés, qui doit être financé et entretenu (une infogérance est possible) (C) J. Sornet - 2013 195
  • 196. ERP INTERNALISE OU EXTERNALISE (2010) (C) J. Sornet - 2013 196
  • 197. B – EXEMPLES DE COUTS Ces exemples sont des illustrations plausibles, mais ne constituent aucunement des engagements contractuels ou tarifaires de la part des éditeurs concernés (C) J. Sornet - 2013 197
  • 198. TARIFICATION SAP /R3  Entreprise à 15M€ de CA, 35 utilisateurs de SAP :modules SAP MM (achats – stocks), FI (comptabilité générale), PP (gestion de la production), SD (administration des ventes)  Licences: 4000€ par utilisateur, soit 140000€  Consultants pour mise en place: 170000€ (200j à 850€)  Equipements et logiciel de base:(ORACLE ou SQL Server): 50000€  Maintenance SAP: 14%, soit 19600€ par an  Tierce maintenance applicative et assistance: 50j par an à 850€, soit 27500€ par an  Coût initial: 360000€ (2,4% du CA)  Sur 5 ans: 595500€  A ajouter: charges internes, exploitation … (C) J. Sornet - 2013 198
  • 199. COUT SAP All In One 100 utilisateurs sur 5 ans  Licence 4000 euros (3000 à 6000 selon options)  Maintenance 22%  L’implémentation initiale est supposée coûter autant que les licences (x2), soit 400 000 €  Licences: 400 000€  Sur 5 ans:1 240 000€  A ajouter: charges d’étude, équipements, personnel interne, exploitation … (C) J. Sornet - 2013 199
  • 200. TARIF BUSINESS BY DESIGN SAP (2013 - Hors installation ou abonnement) (C) J. Sornet - 2013 200
  • 201. COUT SAP Business By Design 100 utilisateurs sur 5 ans  Démarrage / installation : 24 900€  Redevance par utilisateur: 179€/mois  Coût sur 5 ans: 1 098 900€ (contre 1 240 000€ pour All in One en interne cf supra)  Sans tenir compte des gains en équipements, personnel d’exploitation … (C) J. Sornet - 2013 201
  • 202. COMPARATIF COMPLET SUR 10 ANS  Hypothèses: - Gain de un emploi en Saas (50 000 par an) - Charge d’exploitation et d’équipement annuelle de 20 000 par an en interne et de 15 000 en Saas - 100 utilisateurs (cf supra)  All in One interne: - Coût 1 680 000 + 10x50 000 +10x20 000 = 2 380 000  By Design: - Coût 2 172 900 + 10x15 000 = 2 322 900 (C) J. Sornet - 2013 202
  • 203. SAP BUSINESS ONE (2004)  Entreprise de 30 salariés utilisateurs, CA de 2,7M€  Licences: 2500 x 30 = 75 000€  Prestations: d’installation: 40 jours à 900€ = 36 000€  Autres prestations: 20 000€  Equipements: 30 000€  Maintenance annuelle 18%: 13 500€  Total sur 5 ans: 228 500€  Coût initial / CA: 161 000/ 2 700 000 = 6%  Rapport coût initial / licences: 2,15 (C) J. Sornet - 2013 203
  • 204. SAGE X3 (2011)  PME de 40 salariés, dont 8 utilisateurs de l’ERP, CA de 4,2 M€  Activité 100% nationale  Licence SAGE X3 Standard: 20 000€  Intégration et autres prestations: 30 000€  Coût d’installation: 50 000€  Coût / CA: 1,2% (C) J. Sornet - 2013 204