La communauté scientifique pensait que la perte de diversité du chromosome Y était possiblement due à de violents combats entre hommes mais, aujourd'hui, une nouvelle hypothèse prend le pas. Une étude français, dont les résultats ont été publié dans la revue Nature communications, avance que ce serait un changement dans lʹorganisation sociale et familiale qui expliquerait ce phénomène.

Une découverte qui ouvre de nouveaux champs de recherche, sachant que l'analyse de la diversité génétique du chromosome Y est utilisée comme un indicateur pour comprendre l'histoire démographique et évolutive des populations masculines.

Sarah Dirren reçoit Léa Guyon, doctorante en anthropologie génétique au sein du laboratoire dʹEco-anthropologie du Muséum national dʹHistoire naturelle et première autrice de lʹétude.

Sarah Dirren présente, en bref, les dernières nouvelles du monde de la science et de la santé.

Au programme : "Les grandes villes chinoises sʹaffaissent", "Des mini-colons de laboratoire" et "La bioluminescence a 540 millions dʹannées".

La Société Vaudoise des Sciences Naturelles (SVSN) a pour objectif d'encourager le partage et la communication de résultats scientifiques à un large public, d'organiser des conférences, de publier des recherches et, surtout, de soutenir la recherche scientifique ainsi que sa relève. C'est donc dans ce but, qu'elle récompense des travaux de scientifiques de moins de 21 ans.

Laurence Froidevaux s'entretient avec trois des jeunes lauréats et lauréates de l'édition 2024 ainsi que Sylvain Lengacher, président du Jury des prix de la SVSN.

L'idée reçue que les mammifères mâles sont majoritairement plus grands que les mammifères femelles est mise à mal par une étude publiée dans Nature communications.
Des scientifiques des Université de New York et Princeton ont en effet passé en revue les données de plus de 400 espèces de mammifères pour conclure que les différences de taille entre mâles et femelles nʹest pas aussi fréquente chez les mammifères.

Huma Khamis discute du sujet avec Guillaume Salbreux, professeur ordinaire, section de biologie département génétique et évolution, Université de Genève.